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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 17:44

En l'an de grâce 492, Zaza la blonde à la crinière de lin, parée de ses plus beaux atours,  s'en va d'un pas léger,  tenant par la main son promis, ayant pour l'occasion revêtu ses braies du dimanche.

 Tous deux, guillerets,  vont vers la ville de Soissons, afin d'assister aux épousailles  de Clovis et de Clotilde, fille du Roi des Burgondes.

Comment leur est parvenu l'invitation?

Assez d'indiscrétion.

Le mystère est certain...mais les ondes pas loin!

Après moultes aventures, les voici enfin sur les lieux de la cérémonie.

Un bouclier géant gravé de 3 fleurs de lys, indique que Clovis, le chouchou de l'évêque Rémi n'est pas loin.

Une Damoiselle,  court vêtue et l'oeil mutin conduit nos tourtereaux dans leur chambre à l'hostellerie du coin.

Le foin venant d'être épandu embaume la pièce aux très petits ouvrants. Une table courte sur patte accueille les rafraîchissements, bien nécessaire après un si long chemin.

Dans un coin, la superposition de nombreuses peaux de bêtes ne peut que laisser présager une nuit douillette et coquine.

Mais d'abord le mariage, auquel, ils sont tenus d'assister! Message oblige!

 

Clovis, superbe, attend sans beaucoup d'impatience sa promise, jeune tendron menée là

 d'une main de fer, par son Père,  histoire de ménager ses arrières.

 

Puis, la cérémonie, expédiée, Clovis n'ai pas très romantique, l'assemblée est conviée aux agapes.

Assis à même le sol, Zaza et son prétendant voient défiler des mets très appétissants.

Pourtant point de fourchette, juste quelques grossiers couteaux.

Zaza et son soupirant devront manger tels des fauves,  déchiquetant les quartiers de viande avec leurs dents, et boire dans des coupes un nectar incertain.

La fumée des rôtis, et des feux de camps conjugués, et peut être les vapeurs des vins endorment notre Zaza.

Alors, son chevalier aux braies endimanchées, d'un bras vigoureux, la pose avec délicatesse sur sa robuste épaule, laissant traîner, tel un vaporeux  semi d'étoile sa longue crinière en cheveux de lin.

Arrivée dans leur antre, que c'est-il passé?

Je vous laisse le deviner.

 

Au petit matin, notre blonde, intrépide, réveillée soudain par un coq "gaulois" réalisa

enfin que son rêve prenait fin...

Car, certes, il y avait des peaux de bêtes, mais étaient-elles  naturelles?

Et puis ce bouclier, géant posé dans sa chambre, appartenait-il à Clovis?

Et ce mariage avec Clotilde, peut être l'avait-elle rêvé?

Seul, bien réel, était son fiancé, endormi dans leur couche géante.

Risquant oh! la courageuse, un oeil dehors, elle s'aperçut qu'elle était au village Mérovingien d'un quelconque lieu de plaisirs historiques!

A moins, qu'une lointaine ancêtre, ayant assisté au mariage de Clovis, ne lui ait susurré au creux de son oreille ce rêve étrange...et prémonitoire...peut être! 

 

 

 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 15:53

Dans la tête zazaesque,vous vous rappelez celle à la longue chevelure de lin, rôtir un cochon de 15 kilos, rien de plus facile!

Il lui suffit de prendre un bidon en fer (ceux servant pour la musique des" tambours du Bronx") de le découper à l'aide d'une scie circulaire pour métaux, dans la sens de la longueur, afin d'y déposer les braises...pour ne pas abîmer le jardin, naturellement.

voilà pour le réceptacle.

  Ensuite, elle prend une bonne grosse ficelle, qu'elle tord à contresens le plus serré possible,tel un ressort.

 Avec beaucoup d'adresse,elle accroche le dit animal au niveau du cou, (comme une laisse au  collier du  toutou de sa mémère)  avec cette spirale de corde et suspend le tout ( c'est lourd) sur une tige placée par ses mains bricoleuses , au-dessus de la flamme.

 

Dans la tête de notre Zaza métalière, la ficelle devant se dérouler doucettement, afin de permettre à notre mammifère de tournicoter lentement telle une toupie.

A- ellepensé que la ficelle risquait de brûler?

Peut être...peut être pas.Se disant qu'après tout la cuisson serait plus rapide.

A-t-elle pensé que la ficelle s'arrêterait de tournoyer.

Peut être...peut être pas.

Qui prendrait en charge le 2ème, le3ème etc...tournicotons...son frère ou le Zébulon de service?

Car vu son poids, l'animal risque de pirouetter très vite...Le cochon. 

 

A Zaza, rien d'impossible!

 

Devant nos mines hilares, notre Zaza, développe au dessus de sa tête une série de points d'interrogations.

Hé quoi copine, qu'ai-je dit? qu'ai je fais?

Mon barbecue est dans 3 jours, et je n'ai pas de tournebroche!

 

Il me faut improviser, puisque vous ne voulez pas de ma ficelle, peut être pourrais-je acheter 2 fourches, faire usiner par mon copain BOV 2 piquets terminés en V

 J'embroche l'animal, le pose sur ce portique et tourne à l'aide d'un pédalier de bicyclette l'un des manches de fourches...

Qu'en dis-tu? Elle n'est pas bonne mon idée?

 

Oui, mais qui va tourner le porcelet pendant au moins 5 heures?

 

Zaza réfléchit, qu'à cela ne tienne, il faut un moteur au pédalier...peut être un moteur d'essuie glaces...mais mon Chéri ne sera pas content...si je démonte sa voiture!

Quoique...je peux remonter!

Mais il me manque une pédale...à mon vélo!

 

Il me faut trouver un engrenage quelconque...dit elle en regardant d'un oeil gourmand

mon store vénitien et sa manivelle qui doucement se balance sous le vent un peu fort de cette fin de journée.

 

NON...c'est du plastique!

 

Zaza cogite, gamberge, médite, réfléchit, marche à grand enjambés en long, en large, et je te reviens et je repars...Que va-t-il sortir de sa cervelle en ébullition.

Elle a sortit les antennes...normal me direz vous pour une radio amateuse.

Ce grand moment de professeur Tournesol unià Jéotrouvetou nous laisse à penser que la solution n'est pas loin...

 

Soudain, dans un phrasé digne d'un comédien du Français dans les années 50, Zaza

me dit:

 

-copine, donne moi les pages jaunes!

 

Diantre, que va-t-elle faire avec ce recueil pour handicapés d'internet?

 

Malgré tout j'obtempère, et lui donne le dit bottin encore tout neuf dans sa cellophane.

 

Euréka, j'ai trouvé: KILOUTOU, location en tous genres.

 

Mais ont-ils un barbecue pour cochonnet bien propre sur lui.

Vous le saurez en lisant les aventures" du barbecue de Zaza à la crinière de lin  "

dans un temps pas si lointain.

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 15:20

Imaginez un torrent capricieux dévalant en courant, dans un vacarme d'enfer,  de la haute montagne.

Imaginez le soleil  faisant une partie de  cache cache  avec les cailloux multicolores qui dansent un passo- doble avec les remous du rapide.

  Imaginez les herbes folles  jouant une partie de "tu ne m'attraperas pas" dans l'onde palpitante.

Imaginez...

MOI, au milieu de ce monde féerique et mystérieux, là, parmi ces éléments

inconnus  il n'y a pas si longtemps, de la citadine que je suis.

Le décor est planté.

Moi, urbaine jusqu'au bout de l'ongle à la French permanente, dont les stillettos et la jupe entravée font mon dress  code au quotidien, me voilà planter au milieu de cette onde pas toujours bienveillante et surtout glissante.

Mais je porte beau:

- les waders remontées jusque sous les aisselles,

-le gilet kaki aux multiples poches, et l'essuie mouche en peau de mouton,

- l'épuisette pliante, au manche télescopique battant mon mollet, que l'on devine sous le caoutchouc de la botte assassine pour le glamour,

 -  la besace en osier digne des plus grands maroquiniers, fièrement arrimée sur mon épaule gauche. pourquoi la gauche, vous le savez je ne suis jamais au raccord...rappelez-vous les cours de gym douce!

-et mon Steston marron médaillé de quelques mouches,  crânement  installé sur ma tête,

 Vous l'avez tous compris, je suis à la pêche...

 

Mais pas n'importe laquelle, non.

La pêche qui ne vous salit pas les mains, la pêche qui ne requière pas de promiscuité avec les vers, asticots, et petits gros marcels bien rouges et autres larves, portes bois et appâts de tous genres...

 

non, la pêche à la mouche.

 

Vous vous rappelez le film "Et au milieu coule une rivière" 

 

Et bien voilà, j'y suis...pas au milieu d'une rivière, mais au milieu d'un torrent.

Trop fort dirait La Grande Zaza aux cheveux de lin.

 

Délicatement, précautionneusement, , afin de ne pas glisser sur la pierre se cachant sous les mousses, algues et autres pièges, j'avance dans ce torrent qui malgré la chaleur ambiante commence à me glacer les pieds.

Depuis ce matin je marche, suivant comme il se doit mon cher et tendre plus attentif

au moucheronnage que moi.

La canne bien souvent posée sur l'épaule je m'émerveille des paysages traversés, oubliantbien souvent que je suis là pour prendre des truites, et non pas rêvasser et me

laisser bercer par l'eau qui cour après le courant.

De temps en temps, me rappelant mes cours à l'école de pêche à la mouche,j'ose faire un lancer, mais ou bien le poisson n'a pas la maille*, et je dois le redéposer délicatement dans l'eau en détachant tout aussi délicatement l'hameçon à l'ardillon retiré, ou bien je rêve et ne ferre pas assez vite le poisson inconscient, qui s'est approché d'un peu trop près de la belle mouche en renard blanc installée sur mon bas de ligne!

 

Et là je me fais réprimander par mon mentor de service.

 

Vous l'avez compris, je ne suis pas très douée,quoique... pas très perséverante, pas très intéressée par la prise de truite, je préfère musarder au fil de l'eau et peu importe si je rentre bredouille...Ce qui a le don d'irriter ma chère moitié, car lui,  il prend du poisson...

Logiquement cette situation favorable pour lui ne devrait pas l'agacer, mais...

 

 A l'école de la pêche à la mouche où nous avons officié ensemble pendant deux années, je laissais augurer d'un réel talent!

Je dois avouer humblement avec une hypocrisie toute féminine que dans les concours, je prenais du poisson!

 N'ai-je pas glané  au cours de ces années d'école, quelques coupes délicatement exposées dans ma roberie, afin de rappeler à ma tendre moitié  que dans le monde de la pêche à la mouche (si macho),j'ai un tableau de pêche ... bien exposé, synonyme de prise de poissons...   lorsqu'il y a un concours...sinon qu'elle est l'intérêt?

A part le manger...

Mais je n'aime pas la truite.

Par contre, avoir des trophées, être mentionnée dans le journal local, n'est ce pas la plus belle des récompenses?

Et lui tétanisé par le challenge, et énervé par les machos qui piaffaient autour de moi (genre pour voir si j'en prenais!), ne sortait pas de poisson.

 

Sachez gentes demoiselles en mal de mâle,  que c'est dans les concours de pêche qu'il faut être...si vous voulez trouver l'âme soeur!

Alors aujourd'hui, pour me faire pardonner mes pècheresses "tartarinades"  je l'accompagne dans l'onde fraiche, et lui laisse la primeur de la plus belle prise!

Evitant naturellement de tremper mon fil dans l'eau, car friponne que je suis je serais encore capable dans prendre une plus grosse!.

 

N'e m'a- t-on pas  appris qu'il fallait laisser la prérogative aux hommes!

Je crois d'ailleurs que nous avons beaucoup à y gagner!

N'est ce pas Zaza à la crinière de lin, toi qui pêche sur le gazon!

 

  * La maille: longueur réglementaire pour pouvoir sortir un poisson de l'eau

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 13:57

En cette période de crise toutes les occasions sont bonnes pour faire des économies.

Dans mon village de Mimivilitch, habite un compromis entre GéoTrouve tout et le professeur Tournesol, agrémenté d'un zeste de Monsieur Lépine.

Vous imaginez un peu l'individu!

Ce personnage oh! combien ingénieux a mis au point un système pour économiser le prix d'un timbre.

Donc, en ce jour ensoleillé digne d'un mois de juillet épanoui, je vais vous donnez la recette ...

Peut être à exploiter dans votre village...interdit dans les  grandes villes, à cause des voitures.

Vous prenez un bon gros chat ramier,poilu à souhait, juste pour cacher son obésité certaine, vous lui passez autour du cou un collier avec une sacoche intitulée PetTBis, pour bien monter le caractère officiel de sa mission...

 

Vous insérez dans cette besace, le courrier,le petit cadeau, que sais-je; toutefois attention au poids car il a beau être gras, costaud sur ses assises, il doit pouvoir garder la tête altière, et  fière  allure: n'oubliez pas qu'il  représente le secteur parallèle de notre service postal. Public ou privé? Difficile à définir comme statut.

Ainsi harnaché, vous programmez l'adresse dans le cerveau du FCC ( Facteur ChatCourrier), afin qu'il dépose votre pli chez le destinataire de votre choix.  

 

Je peux vous assurez que ce service est très actif à Mimivilitch.

 

Ainsi, tout au long de la journée, vous croisez des matous ramiers, havresac bien arimés portant  la bonne nouvelle chez l'habitant.

 

Je propose d'ailleurs que pour les étrennes, le village reconnaissant dispose des distributeurs à croquettes afin que nos estafettes puissent reprendre des forces après une course un peu lointaine.

 

L'armée, employait des pigeons ramiers biens nourris  pour transmettre les messages codés, les particuliers à Mimivilitch se servent des Chats (qui non rien de ramiers au sens péjoratif du terme) tout aussi dodus pour faire le même travail et ainsi nous permettre de faire des  économies.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 17:02

Un jour, alors que le soleil doucement se levait sur les cimes enneigées de la chaîne des Aravis,

je décidais de partir à l'assaut du lac du Lessy...

Voyant passer tous les matins des promeneurs qui n'avaient rien "du dimanche", bien équipés: bonnes chaussures, chapeau, lunettes, crème solaire, enfin toute la panoplie du touriste désirant en découdre avec la montagne, je piaffais  de voir ce dont tous le monde parlait.

Entraînant dans cette aventure mon cher et tendre préféré, très tôt, nous voilà sur le chemin menant à ce lac mythique...

Ne pas confondre, nous ne partons pas à l'assaut de  Nessy le monstre du Loc Ness, mais bien à la découverte de cette magnifique pièce d'eau appelé le Lessy située à 2600m environ, ayant oublié mon décamètre!

 

L'ascension nous semble bien facile...au départ...nous rencontrons des biquettes, nous entendons le son  sourd si particulier des senailles   que les vaches à la pâture portent autour de leur cou, nous indiquant que nous sommes encore très près de la civilisation... Nous admirons dame nature très offerte en ce mois de juin...

des rhododendrons sauvages, de la gentiane, des herbes folles qui chatouillent nos narines et commencent à me faire éternuer.

 

Et nous grimpons allègrement, d'abord,

 puis au fur et à mesure que le sentier devient plus abrupt, le souffle plus court ( en bons citadins entraînés que nous sommes) nous oblige à ralentir la cadence.

Moins Tartarin, mais malgré tout gaillard, nous avançons, toujours plus loin, toujours plus haut.

Avec l'altitude, je deviens vite rubiconde des pieds à la tête, j'ai l'impression d'être en peu de temps gonflée comme une baudruche...rouge!

Enfin après quatre heures de marche tour à tour glorieuse et mollassonne, le lac mystérieux, le lac tant convoité, celui qui se mérite nous apparaît dans toute sa splendeur:

un miroir noir, délicatement posé,  sans une ride, sans une trace de vie en son sein, juste une surface polie nichée au creux du vallon d'un vert rendu plus tendre par le contraste de l'eau.

 

Une herbe grasse, moelleuse nous offre une couche délicate pour nous restaurer, nous requinquer, et savourer ces instants, non pas de solitude, car nous ne sommes pas seuls, mais d'impression de "bout du monde", de jardin d'éden en tout point semblable à l'imagerie populaire.

 

Malgré tout, il nous faut songer au retour.

Mon compagnon, taquin, me propose de mettre mon bâton de marche en travers des bretelles de mon sac à dos, et de descendre en petites foulées comme à l'armée, précise-t-il.

Moi, en bonne épouse obéissante, j'obtempère, et me voilà partit telle une biche aux pieds d'airain.

je descend, , je m'envole, je cabriole, je gambade, et d'entrechat en pirouette, dans un retournement digne d'une danseuse étoile du Bolchoi, je m'aperçois que ma tendre moitié

est resté sur le carreau...du pré fleurit.

Remontant vers lui, je n'allais tout de même pas l'abandonner ...il me dit d'une voix brisée  par la douleur ...je suis bloqué...je ne peux pas descendre...j'ai mal dans le dos au niveau des lombaires...vous remarquerez la précision!

 

 Que faire...le prendre sur mon d'eau tel Atlas supportant la terre?

Lui confectionner une litière de branchages que je tirerai  avec mon front telle une indienne...

Mais .en descente son poids risque de nous faire culbuter.

 

Stoïquement, il me dit d'une voix tenue, qu'il peut marcher à petits pas de côtés, comme lorsque l'on chasse le Dahu!

Ce retour qui s'annonçait rapide, durera plus longtemps que la montée.

Et moi, telle Lassy chien fidèle, j'effectue des allées et retours entre mon maître handicapé, et le chemin, car bien malgré moi, je prends de l'avance.

 

Enfin, parvenu au chalet, j'allonge le malade, et lui fait un massage au Syntol, qui, me semble-t-il le revigore.

 

Mais, cruel dilemme, que faire en montagne lorsque vous ne pouvez plus monter?

 

Vous en saurez plus en lisant le 325ème épisode de "ça va bouillir" ou  la mouche

vaillante!

A paraître bientôt dans ce blog...

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 09:22

Hier en fin de journée,le  tam tam, nous  convie pour faire connaissance avec la  nouvelle pensionnaire de notre ami Jacques Tary surnommé par les intimes JacK Jungle- Doc.

Nous pénétrons dans cet univers qui n'a rien d'impitoyable, et déambulons, un verre de  sa décoction favorite  à la main, au milieu d'une forêt aussi dense que géante, où se côtoient: les palmiers, les arbres à pommes...de pin, les eucalyptus, les agaves, les bambous jaunes, noirs, les figuiers, et toutes les autres essences dont j'ai oublié les noms ainsi que des antennes, avec et sans râteau montant à l'assaut des cieux, permettant à notre cher Doc, de repérer par ondes interposées les animaux souffreteux demandant à être requinqués.

Suivit de son Intendante Ita Sure, qui gère d'une main ferme dans une mitaine de velours, l'ensemble du  domaine ...( potinière que je suis, je  suppute, que notre It, c'est ainsi que Doc l'appelle, s'investit totalement , que dis-je se donne corps et âme  pour la sauvegarde  de cette propriété et de son résident, si vous voyez ce que je veux dire!) 

 

Nous devisons gaiement, en caressant les chats, les chiens, les roussettes géantes venus à notre rencontre, et saluons au passage les panthères noires ( un mâle et une femelle) qui commence à reprendre du poils de la bête. Je ne crois pas d'ailleurs qu'ils apprécient particulièrement, les grelots que Ita, leur a posé ( afin de les retrouver nous dit-elle!)Arrivés il y a quelques mois avec une pelade  très importante, tous semble rentrer dans l'ordre, grâce aux soins vigilants de notre cher Doc.

Seul le mâle présente encore quelques réminiscences...

 

 Clarence le Lion, à la coquetterie dans l'oeil et aussi myope que moi,(et oui, Doc est friand de feuilleton des année 65) manque à l'appel...partit en ville pour se faire opérer d'une cataracte bien mure!

Enfin un monde de bonheur... une harmonie entre la nature, l'homme et les cieux...

Mais de nouvelle pensionnaire, que nenni...

Quand soudain, à la croisée du séquoia, et d'un mat libre d'antenne, à l'assaut duquel grimpe un bougainviller, nous sommes bombardés par une pluie de figues vertes, cueilli amoureusement par It, pour faire de la confiture...

Levant la tête, tout en nous protégeant des projectiles, nous découvrons, une ravissante

guenon, baptisée comme il se doit Judy, riant à dents déployées comme pour fêter son entrée dans ce jardin extraordinaire...

Faisant sa grosse voix Jungle Doc dit:

Judy tu exagères,

 tu pousses un peu loin le bouchon...(c'est son terme favoris)

descends...

de suite...

enfin que des mots méchants...durs à supporter!

avec  pour seul effet:  inciter notre jouvencelle rigolarde à continuer son attaque en traître...

 

Puis, décidant que le jeu avait assez duré,   pour bien monter son indépendance, prestement, elle se laisse glisser de son mât de cocagne et vient nous saluer en faisant la danse du scalp si cher aux Indiens rencontrés dans les western.

Ses longs bras velus aux fines attaches, touchent le sol et lui permettent de virvolter  autour de nous...puis de nous chanter son Hi Hi... HiHi de bienvenue,  nous explique Jungle Doc pour qui le langage des animaux n'a pas de secret

Voilà les présentations sont faites, je crois qu'il va falloir compter avec cette petite Judi à la frimousse si canaille, et qui à l'air d'avoir conquis le coeur de Ita Sure. 

Doucement nous nous retirons, laissant cette nouvelle recrue dans la bras de ses parents adoptifs jusqu'à sa complête guérison...

 

en méditant les paroles de Confucius 551-479 av.JC :

"la bonne conduite consiste à faire aux autres ce que nous aimerions qu'ils nous fassent"

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 10:45

Fallacieuse promesse de Zaza la Batave, entrain de se tartiner un petit morceau de pain avec un énorme morceau de beurre, le tout servant de litière à une petite sardine, toute mignonne, bien grillé par les  braises du barbecue.

Mais, si cela s'arrêtait là...

Un petit écart dans une soirée mondaine, cela ne mérite pas un article dans la presse people!

Non, Zazaà la longue crinière réitère le délit, mais pour un maquereau cette fois...

Un maquereau j'hallucine...comment peut-elle, indélicate sirène unir dans la débauche lipidique la graisse animale...pouah...avec les merveilleux oméga3, si doux, si salutaire pour notre santé.

 

La bienséance m'empêcherait d'intervenir...pourtant la langue me démange...Vais-je rester sur la retenue?

C'est plus fort que mon éducation, j'éclate:

 Zaza, très Chère, vous vous abimez le corps, ne savez-vous pas que les oméga3 sont excellent pour notre cholesterol, par contre le beurre, à la transformation douteuse, encombre nos artères de petits tas appelé athérome...vous savez cette dégénérescence

de la tunique de nos artères.

 

Je vous en supplie très Chère, préservez votre grande carcasse

 

 Imperturbable, Zaza la Batave me regarde, et de son air le plus naturel, me reponds:

 

-Je connais toutes ces histoires de mélanges explosifs, j'ai Internet Copine,et je reçois chaque jour des conseils de nutrition, des explications de régime, des avertissements, des consignes pour des trucs  hyper protéinés, j'en passe et des meilleurs... 

 

Sachez que les maquereaux ne sont pas grillés...mais juste pré-fumé!

 

Je vous en prie venez admirer mon pré-fumoir écologique.

Et d'un bras ferme et vigoureux elle m'entraîne dans l'office, où suspendu par la queue à un câble en inox (décidément nous nageons dans le luxe!) se balance quelques petits maquereaux au dessus de la fumée dégagée par le feu.

Fière de son installation artisanale, elle me montre la pré-fumure des poissons.

Un grand privilège je l'avoue et l'en remercie chaudement...normal (voir article précédent).

Nous regagnons l'assistance,espérantque notre apartée n'ait pas fait tombé l'ambiance.

 

Zaza la Batave, tente de m'expliquer son amour immodéré pour le beurre...

Depuis qu'elle vit à Mimivilitch...forces choses ont transformé sa vie...de sirène des ondes.

Son Chéri, comme elle le dit, mange du beurre, mais pas sur le pain, non, avec le melon!

Coutume ancestrale parait-il  dans le doux Pays de Loire...

 

Comme elle a du mal à s'habituer à cette tradition, indispensable pour pénéttrer la Famille de son Chéri, elle tartine le beurre là où elle peut...l'important n'est-il pas que la motte diminue?

 

C'est promis, demain j'arrête le beurre ...salé!

Je te fais confiance, copine...

 

 N'ayez crainte, il ne rentre pas de beurre doux dans la maison ...le beurre doux, cette incongruité dans le vocabulaire du Maître de céans.

Et de m'avouer que franchement, le beurre avec le melon, c'est ...oserai-je employer l'expression zazaesque?

 Que nenni, je trouve, déjà que ce soir, je me suis laissée aller!

 

Mais en contemplantZaza la Batave, couvant du regard son Chéri, unit par l'Orange si chère à leur vie, je me dit qu'un peut de dérogation ne fait pas de mal quelquefois.

les laissantà leur passion pour les câbles, les antennes, les paraboles, les ampoules

basse tension clignotantes, les Allo Papa Tango Charly, les pré-fumure, les chats noirs,

les fous rires, les zaza t'exagèrere, les ça peut le faire, enfin tous ces ingrédients qui font l'alchimie d'un couple ,  sur la pointe des pieds, j'entraîne mon capitaine de mari.

 

 Nous nous éclipsons à l'anglaise...normal chez une Batave!

 

 

 

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 16:52

Le carton est arrivé ce matin...non.... pas celui de l'invitation au mariage du siècle dans la très chic Abbaye de Westminster...mais celui, oh! combien plus exceptionnel,  nous demandant ,dans un français académique de participer à un barbecue ...ce soir à 19 heures très précise.

Ce merveilleux précieux petit bristol nous  a été délivré par un facteur très emblématique:

suspendu au bout d'un canne de surfcasting, un poisson en bois flotté,tenant en son bec ,non pas un fromage, mais ce merveilleux parchemin, présage d' une  soirée mémorable!

Naturellement, comme il est d'usage dans les raouts, le dress code n'est  pas oublié:

Écailles de rigueur.

Diantre, fichtre, sacre bleu, mille sabords me dit mon mari, un peu capitaine à ses moments perdus, qu'est-ce à dire...une énigmede plus...pour la grande Zaza à la crinière de lin rien d'impossible!

 

Vite, un peu pantois tout de même par ce faire part au combien insolite, nous nous précipitons dans nos roberies respectives...

 

-un smoking, trop conventionnel.

-une queue de pie, pas le bon animal.

-une robe de sirène toute pailletée, superbe, mais il fait trop froid, et puis, elle a au moins trente ans, et la sirène d'alors ne rentre plus dedans.

 -une combinaison de plongée, pourquoi pas...mais marcher avec des palmes, pas confortable, et manger avec le tuba encore moins...

 

désespérés devant l'heure qui s'égrène inexorablement, nous nous retrouvons dans le sous sol au rayon article de pèche...et, oui chez nous c'est un peu le BHV. Mon cher et tendre accumule!

Et là, miracle, suspendu au bout d'une esse, deux paires de waders...mais si...vous savez ces bottes qui montent jusque sous les aisselles, et que l'on met pour crapahuter dans les torrents, pour pêchez à la mouche. (pêcher à la mouche, je vous expliquerai dans un autre article).

Comme ce soir il va faire froid et que par définition un barboc...pour les initiés...se passe dehors, nous enfilons, collant, sous- pull et laine polaire, avant de pénettrer dans ces bottes de 7 lieues.

Ainsi harnachés, nous ne manquons de mettre nos suroîts de voileux, ainsi qu'un chapeau de marin pour mon mari et un ravissant turban en écaille pour moi, afin de faire genre!

Et nous voilà partit à la sauterie du siècle, que dis-je à celle ou nous nous devons d'être

si nous ne voulons pas paraître ringard, out, etc,etc... 

Nous tintinnabulons la clochette, et vogue la galère.

 Nous pénétrons dans l'antre de Mimi et Zaza la blonde aux cheveux de lin...zut la crinière de sirène est là, mais je ne vois pas l'appendice caudale.... Peut être l'a-telle laissé au vestiaire, cela n'est pas pratique pour attiser les braises.

 

J'entr'aperçois:

Le foyer qui flamboit, la table qui rougeoit grace aux  cristaux et verreries jouant à cache cache avec les multiples bougies et candélabres, rouge, vous l'avez compris. 

les sardines qui grilloient( en vieux François)

Nos hôtes un peu surpris de notre interprétation stricto facto du carton, se remettent doucement.

 

Une douce musique venant de nulle part nous dirige sur le chemin des agapes...

 

Dans ce jardin extraordinaire ou poussent des antennes radios tous les mètres,

des paraboles, des bilboquets à trois branches tournant une fois à droite, quatre fois à gauche, selon le vent, des mats s'unissent au figuier, une planche à voile sert

de lit aux deux  matous noirauds, et à leur cousin en pyjama rayé, des assiettes empilées à l'envers comme station météo...enfin tout un attirail de radio amateur, vous savez les GV4KF appelle RC2HP, ceux qui vous font GRR...GRR dans votre ordinateur.

Allo Papa Tango Charly, répondez...

comme dans la chanson de Mort Schumann, nous sommes sûrement dans le triangle des Bermudes...

Le trou noir n'est-il pas loin? Moi qui ne vois pas bien le soir!

Allo Papa tango,Charly, je ne vous entend plus...

Je ne répond plus de rien...

Môrice...désespérément, j'appelle mon mari, je suis  perdu au milieu de cette forêt de métal.

Heureusement, l'odeur des sardines me met sur le chemin du barbecue.

Enfin de la cuisine de chez moi, dans cet univers de bidouilleurs sur ondes je me raccroche à la seule chose connue de ma pauvre petite personne emmaillotée...l'effluve envoutante des sardines de mon pays...

Maurice aide moi à marcher, ces cothurnes cahoutchoutées...me font ressembler à une cane endimanchée. Je vais tomber...

Il rit...

Maurice ...je trouve que tu pousses un peu loin le bouchon!

Ah! la vie n'est pas un long fleuve tranquille dans ce doux village de Mimivilitch depuis l'arrivée de Zaza à la crinière de lin...

Mais les soirées n'y sont pas tristes...

Si vous passez par là,  dans notre belle région des Pays de Loire, arrêtez vous dans ce petit coin où chaque jour une gaudriole est inventée pour le plus grand plaisir de ses quelques habitants privilégiés.

 

 

 

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:13

Aujourd'hui, vous êtes comme un bon écolier, fier de vous, heureux du travail accomplit,

vous ne vous pensiez pas capable d'aller jusqu'au bout de votre idée.

 

 Depuis des mois, vous avez constaté  la puissance du Verbe. Jouer avec les mots, avec les expressions, avec les synonymes, enfin avec tous ce que composent une belle phrase et cela vous a enchanté.

 Coucher sur le papier tous ces lexies qui habitent les méandres du cerveau, obéir à la main qui démange, s'essayer à la syntagme...vous avez enfin réussi à surmonter tous  les obstacles qui, depuis des années vous empêchaient d'assouvir votre envie.

 

L'écrit terminé...reste à accomplir le plus audacieux...se faire lire!

 

 Timidement, à recculont vous avez distribué autour de vous les feuillets que vous n'osez encore appeler  manuscrit...puis, devant les résultats favorables...

 

Mais...ces lecteurs sont-ils objectifs?

Car après tout, ne font-ils pas  partis du cercle rétrécit de vos relations...de votre parentèle...vous avez des doutes...

 

Vous surfez sur le net à la recherche...de quoi? Vous l'ignorez.

 

Une petite voix de plus en plus lancinante vous susurre d'envoyer votre texte...un pas en avant, trois en arrière...oserais-je ? ou pas ?

Non, moi poussière d' écrivain ... m'attaquer au  landerneau littéraire , je délire.

 

Les nuits sans sommeil sont longues, les interrogations trouvant de plus en plus de réponses...enfin...un matin où le bon pied du lever fut meilleur que les autres jours, vous ouvrez l'ordinateur et tapez:

 

Maison d'édition.

 

Et là apparaît...oh! délice...une petite phrase qui accroche votre regard:

 

"Éditeur cherche auteur, même débutant, envoyer  votre manuscrit par mail"

 

Exactement ce que vous recherchez.

Vos pieds ne touchent plus terre, votre coeur s'emballe, de plus "envoyer par mail" plus facile comme démarche, il suffit de cliquer, vous n'avez pas à réfléchir...

 

Vous cliquez cinq fois...après tout...

 

Commence alors la longue attente, l'oeil rivé sur l'ordi...L'espoir chassant le désespoir à grands coups de balais:

-ce que tu as écrit n'est pas si mal... 

-l'histoire est intéressante...

-d'actualité...

-les copines aiment, certaines ont pleuré...

 

Au bout de trois semaines  un peu plus pour d'autres, arrive enfin dans la boite aux lettres une grande enveloppe...fébrilement...vous la sortez en catimini,  vous vous cachez pour l'ouvrir, votre coeur bat la chamade, les mains sont moites...

 Miracle...

 

"Chère madame, J'ai le plaisir de vous annoncez que votre manuscrit intitulé....a su retenir toute notre attention.

"Nous sommes donc prêts à lui donner une réelle chance....

 

Vous  devennez un géant,vous appelez la terre entière...vous allez  être publier...bingo...

du premier coup vous décrochez un contrat...un des premier avant un prix littéraire, vous n'allez pas jusqu'au Goncourt, mais...Le Fémina...vous irait assez bien

 

Naturellement, vous finissez par lire ce contrat, le pourcentage que l'on vous propose, le prix du livre...vite la calculatrice...et puis plus loin,...bien plus loin:

le prix de la maquette!

 

Bizarre, vous ne pensiez pas que les auteurs payaient pour se faire éditer par une maison d'édition!

Comme entre temps, les 4 autres maisons, vous ont répondu la même chose, à quelques petites différences près, vous pensez que c'est une coutume inconnue du béotien que vous êtes dans cet univers des belles lettres.

 

Comme malgré tout la somme demandée est un peu rondelette vous allez à la pèche aux renseignements...

 

Et là votre ego en prend un coup, vous n'êtes pas la nouvelle Sagan, tant s'en faut, mais plutôt le nouveau pigeon entortillé dans les rets des éditeurs tomatés dans le livre "Audace de Roger Gaillard"

Pour les nouvelles plumes: à acheter sur le net...indispensable. pour savoir ou l'on met ses pieds.

 

Il vous faut tout recommencer.

 

Préparer une présentation correcte pour toutes les maisons d'édition que vous avez sélectionné.

Commence alors la ronde des photocopies, de la mise en page, du résumé du livre, de votre biographie, j'en passe ...Vraiment à vous dégoûtez de l'écriture! Faut-il un secrétariat de ministre pour envoyer un malheureux manuscrit, qui ne demande qu'a être lu par des gens indulgents pour le novice que vous êtes.

 

Nouvelle attente, mais ce n'est plus trois semaines, mais des mois...un, deux, six parfois plus, de quoi refroidir votre enthousiasme.

Puis commence les retours ou pas,

 ouverts ou pas,

 les lettres de refus ou pas...

 

Vous vous sentez nul d'entre les plus nuls.

 

Pourtant un soir,  sur le net vous rencontrez une jeune maison d'édition,

une qui démarre,

une qui lit votre manuscrit,

une qui vous dit ce qu'elle en pense: je suis à la page 40 et je  me régale!

enfin,  une qui vous réconcilie avec l'écriture et vous fait rapidement oublier ce barnum que l'on nomme "comité de lecture".

 

Ragaillardie, après des échanges enfin constructifs, vous vous remettez à ce que vous aviez un peu mis de côté: L'écriture.

Et remerciez cette jeune maison d'édition, pour l'espoir qu'elle a généré.

Et souhaitez  qu'elle réussisse dans ce métier certainement difficile, et truffé d'embûches.

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 14:07

Il y quelques siècles, à Pétaouchnokville,charmante petite bourgade située au coeur du Pays de Loire, vivait une  jeune demoiselle plus ravissante que la plus belle des fleurs perlée de rosé un matin de printemps... Ses longs cheveux de lin lui servant de corsage, telle une aeschne un soir d'été,  elle volletait  après les papillons, cueillait des fleurs, ramassait des baies, discourait avec les oiseaux...

Enfin, une jeune beauté ensorceleuse et envoutante selon les dires de tous les damoiseaux du canton, qui espèraient, que sais-je: une oeillade, un sourire, un subtil geste de la main ou pour les plus audacieux, voir même un baiser... Enfin un jeune tendron de la plus belle des espèces.

 

Mais....

 

...Dès que la nuit enveloppait la terre...

 

A Pétaouchnokville...

 

...Oyez, Oyez braves gens, notre jouvencelle , notre sylphide pucelle se transformait en...

............................................ " Poissonnesque" tueuse en série...

 

Nous connaissons les loups-garous, les vampires etc...mais les "poissonnesques" qu'est-ce?

 

Consultons  le dictionnaire de l'imaginaire:

Poissonnesque:

 Personne qui tue les poissons non  par plaisir, ni par haine, mais tout simplement pas étourderie ou envie de trop bien faire....

 Exemple:

Leur donner trop à manger,

Les faire tomber par terre,

les laisser en plein soleil, ou les mettre dans une eau juste chaude...afin qu'ils n'aient pas froid...pauvres petits  êtres sans poils!!!

 

Ainsi passa la vie à Pétaouchnokville, où la mortalité piscicole était plus élevée que dans le reste du doux pays de France...Statistiques retrouvées dans les archives nationales.

 

Croyez vous qu'en vieillissant notre diablesse s'assagisse...que nenni

 

Elle trouva le moyen de transmettre à sa postérité ce don plus que particulier...

 

Ainsi au 21ème siècle, à Pétaouchnokville, vit toujours une "poissonnesque"...

 

...Mais l'histoire se corse, car notre demoiselle aux cheveux de lin empruntés à son arrière de l'arrière  arrière mère- grand a rencontré l'âme soeur, et emménagé à Mimivilitch...

Depuis, ne pouvant officier  dans... un village de pêcheur...elle a développé une stratégie diabolique...

 

... La diablesse, elle a osé enseigné son talent...son art devrais-je dire à son chat baptisé "Blouson noir" transporté dans la sacoche de sa pétaradante moto depuis Pétaouchnokville.

Ainsi  vous voyez chaque soir, cet obèse matou, (les poils vous dira sa maîtresse) se poster sur les bords du bassin du voisin, et avec beaucoup de délicatesse tremper son énorme patte velue afin d'attirer les poissons par trop curieux...et que je t'en attrappe un  et que je te le jette, et que je m'amuse, et que je recommence, quel jeu délicieux...

Rien ne l'arrête, même les cris du papa des poissons...

J'ai le don...

Je suis devenu "poissonnesque" et j'aime cela...

Merci Maman aux cheveux de lin...

Lorsqu'enfin, la fatigue le terrasse, il s'en va nonchalant, rejoindre ses pénates, la queue

triomphante...

Je le soupçonne de raconter ses méfaits à notre "poissonnesque" réduite au chômage pour cause de pêcherie...

Et la finaude...de son rire tonitruant, salue son arrière de l'arrière arrière de sa mère-grand .

Bon gène ne serait mentir.

 

Et si un jour, elle se réveillait avec des écailles...quelle jolie sirène aux cheveux de lin!!!

 

Qui connaît la vengeance des poissons ?  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog des livres de julia
  • : ce blog: pour tous ceux ,qui comme Julia, marranne du Portugal, sont à la recherche de leur identité juive. Architecte d'intérieur et gourmande elle vous transmet des conseils en déco, et de délicieuses recettes .
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  • issue d'une famille de marranes,je suis très attachée à mon identité juive,et à toutes ces traditions qui ont bercées ma jeunesse. 
 je suis passionnée pour mon métier d'architecte d'intérieur et par  l'écriture  qui me permet le rêve.
  • issue d'une famille de marranes,je suis très attachée à mon identité juive,et à toutes ces traditions qui ont bercées ma jeunesse. je suis passionnée pour mon métier d'architecte d'intérieur et par l'écriture qui me permet le rêve.

l'auteur

Chantal FIGUEIRA LEVY, écrit depuis quelques années des romans autour de personnes réunies par la même recherche d'identité.

Son personnage principal est Julia FRANCES.

Dans la vie professionnelle, Chantal FIGUEIRA LEVY est architecte d'intérieur, et de ce fait , son héroine évolue dans ce milieu.

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