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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 17:40

Dans un royaume incertain vivait un Président...

Royaume...Président...une antinomie me direz-vous.

Que nenni, notre Président paradait, se montrait, se pavanait parmi sa Cour de ministres,

secrétaires, députés, enfin vous l'avez compris d' hommes liges totalement dévoués à sa

cause!

D'entretiens en conciliabules, de requêtes en ligiférations, de téléphones en textos,la journée s'épuisait ... Il avait l'oeil sur tout!

Harassé par  cet épouventable prise de tête... Tard le soir il quittait son Palais et regagnait ses pénates dans un quartier feutré de Sa Capitale, et redevenait un homme normal!

 

Un soir, lequel peu importe...peut être est-il plus fatigué qu'un autre...

Confortablement installé dans un canapé d'une grande marque suédoise, seul devant son téléviseur, il regarde sans vraiment le voir un film américain d'une quelconque 

 série B...

Quand soudain une petite voix venue de nul part l'interpelle!

 

- EH! Président, te souviens-tu de moi?

 Nous étions copains lorsque tu fréquentais les grandes écoles, nous échangions, nous ferraillions ferme sur un mot, un thème, une idéologie, et je crois savoir que ma contradiction n'était pas pour te déplaire. Déjà tu te sentais au-dessus du panier et cela n'est pas si facile à vivre!

 

- EH! Président tu m'écoutes?

 

Je crois qu'il est temps que je revienne, car je trouve que tu nous joues un peu trop:

Le Président au pays des merveilles...

 

Regarde autour de toi, oublie ton Palais, visite les villes, les villages.

Écoute les humbles, les sans noms, les sans grades, les sans domiciles, les sans tous ce que tu veux...

Oublie les cireurs de pompes qui te disent n'importent quoi.

Tu es Président.

Regarde ton peuple, il ne te comprend plus!

Sais-tu au moins que certaines Communautés de communes ont augmenté de 450%

la taxe professionnel?

Penses-tu aux entrepreneurs, aux artisants, aux commerçants summergés

par des taxes de toutes sortes?

Sommes nous revenus sous l'Ancien Régime?

Et je peux t'en apprendre plus encore!

Je te le dis tout de go.

 

Président, ta Politique économique est désastreuse, calamiteuse, éhontée au regard de l' égalité  dont tes hommes s'emplissent la bouche.

 

Que sais-tu de la vie de Monsieur Tout le Monde, toi qui te veux Normal?

T'est-il déjà arrivé d'être sans argent le 15 du mois?

T'est-il déjà arrivé de chercher un emploi?

T'est-il déjà arrivé de rêver que tu perdais ton travail?

T'est-il déjà arrivé...j'arrête là, la liste risque d'être ennuyeuse, pour le déconnecté du réel que tu es devenu.

 

Alors, pour une première fois je vais te laisser à ces quelques réflexions.

 

ah! j'oubliais, ajuste ta cravate, fais raccourcir ton pantalon, car sur les photos de presse:

 Toi, Président, tu ne corresponds pas à l'idée que le monde se fait du chic

Français.

 

Pardonne mon insolence, mais les petites voix sont souvent mal éduquées!

 

 

 

 

 

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 10:12

Petite fille et fille d'immigrés, ma famille m'a inculqué la notion de liberté, d'égalité et de fraternité si cher au coeur de chaque Français de souche.

 Pour nous, pièces rapportées, nous n'avions qu'un désir: nous couler dans le moule et devenir de parfaits citoyens, fiers de notre nationalité toute neuve.

liberté, égalité, fraternité...  trois mots sur notre drapeau : la beauté à l'état originel!

 

Pourtant...

En lisant Le Point, hier, vous savez ce journal que l'on ne peut  qualifier de Droite...

mais n'est-il pas bon pour s'informer de lire la presse de Droite et celle de Gauche...dans la limite du sensé, de la caricature et du pamphlet.

 

Donc en lisant le Point, page 48 et 49, je découvre un article intitulé: Solférino, paradis social...

 

Cet article écrit par Michel Revol,  a le mérite d'être explicite.

je vous invite à visiter le Site du Point du 1er novembre pour connaître:

 

la convention collective en or du PS," calquée sur celle de la fonction public, mais en beaucoup mieux" n'oublie pas de préciser l'auteur.

 

Juste en amuse bouche, je vous livre quelques articles:

 

- durée du travail 33h45

 

- congés: après le cumul des "congés d'hiver, des journées chômées conventionnelles" etc.  8 semaines

 

- congés maladie: aucun délai de carence, et cerise sur le gâteau, on peut manquer 2 jours  sans mot d'excuse!

 

-mise à disposition aisée: si l'envie vous prend d'intégrer un cabinet ministériel...        

                                     ou d'aller à la pêche aux moules!

 

-licenciement: pas de problème, rester cool, si personne ne veut de vous, l'article 11.1

                        stipule: que l'on doit vous reprendre! C'est bien?

 

 et le meilleur pour la fin:

 

-retraite cadeau:

                       à 60 ans bien sur!

                       indemnité calculée dans les mêmes conditions que pour un licenciement

                       soit environ 1 an de salaire

                       le mieux c'est l'article 12.4:

                       "12 mois avant le départ effectif à la retraite ou en préretraite le personnel bénéfinie d'une promotion, accompagnée d'un coup de pouce salarial.

 

Après l'hémorragie massive vers les cabinetsministériels...Solférino recrute!

C'est tentant, les bas salaires tournent autour de...2000e !

 

Dans ma petite tête de Française lambda, je ne pensais pas que le mot EGALITE

pouvait se définir de cette façon!

 

Rassurez moi...ai-je mal compris, mal interprété la définition concoctée par nos chers Immortels?

 

Aidez moi: que pourrions nous mettre à la place?

 

 

le mètre étalon garantissant ce mot, aurait-il perdu ses repères?

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 14:54

Je sais,  ne  crier pas, je vous ai un peu abandonné, mais malgré tout je pensais tout  de même à tous ces inconnus qui chaque jour vont chercher dans les blogs un peut de lectures, des conseils, de l'humour que sais-je, un peu de baume au coeur en ces temps si difficiles pour tout le monde.

Mais mon esprit  était emporté  dans un tourbillon de choses négatives, si puissant qu'il m'en a bouffé des neurones. Vous savez le cerveau plat, plus d'étincelles...

Ce "gros  petit coup "de vague à l'âme commence à s'évanouir, alors maintenant je peux énoncer clairement ce qui a détourné ma pensée d'un positivisme pourtant toujours de mise chez moi:

  ma Zaza aux cheveux de lin a réintégrée son terrier Pétaouchnokien, abandonnant ses copains, et plus encore...fini les rires que j'aimais vous faire partager

Dans la série abandon....bien plus grave...trois petits poussins se trouvent partagés entre vivre à la campagne avec leur mère  girouette , et dans la capitale avec  leur père qui essaie de sourire garder...malgré la détresse de son coeur...ainsi va la vie pas toujours clémente avec les sentiments.

Et puis malgré tout continuer la promotion de mon livre, avec un éditeur qui n'a pas la possibilité de m'aider ailleurs que dans son département...

la suite de gazoute est sur le métier, Julia s'active, mais de nouveau pour pointer le bout de ce deuxième roman, il va me falloir galèrer pour trouver un éditeur avec une envergure un peu plus costaud...comme celui des Batignolles si chère à Julia!

Mais je pense que cette année "misérabilis" se termine enfin et que 2012 va apporter sa cohortes de bonnes , très bonnes choses, et pour faire le pendant très ,très peu de mauvaises.

Je vous dis à bientôt, je dois passer à la station recharger mes batteries si je veux démarrer cet an neuf avec un cerveau  ravaudé, et un esprit combatif.

Chantal

 

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 13:42

Il y a des jours où tout vous échappe et vous ne savez  trop pourquoi.

Les repères, les amitiés, les couples, la crise, les journaux et certains journalistes auxquels vous aimeriez tordre le cou.

 

Votre monde sur lequel vous avez construit votre vie s'effondre.

 

D'un naturel optimiste, vous ne comprenez pas pourquoi cette presse abhorrée se complait à inculquer et patauger dans  le pessimisme, le négativisme. 

 

Pour eux, écrivaillons au quotidien tout est noir, très noir et plus que cela encore!

 

Tout est perdu fors l'honneur disait...son nom , François 1er , mais est-ce important, de nos jours, où l'histoire n'ai plus une priorité dans la construction d'un enfant!

 

En cette période de crise, pourquoi en rajouter une couche?

 

En cette période de récession, pourquoi ne pas apprendre au monde à positiver, à reconsidérer les tenants et les aboutissants, à s'unir plutôt qu'à se démolir, à trouver des solutions plutôt que de critiquer ceux qui font l'effort d'essayer?

 

Est-ce trop demander à cette presse ( pas toute, mais une très grande majorité) déstabilisatrice, defaîtiste, calomnieuse, de se dresser pour unir le peuple de tous

bords, dans un même combat. Sortir de la crise, le mieux possible. 

 Mais un combat à la loyale, sans parti pris, sans affidation à un quelconque landerneau.

Est ce trop souhaité?

Est ce de l'utopie?

 

Messieurs, Mesdames de la presse écrite ou parlée, avez-vous pensé que vous tenez au bout de votre plume et de votre langue l'avenir de notre pays?

 

Que chaque phrase écrite est un charbon incandescent qui insidieusement se faufile

dans notre cerveau et se consume doucement, en catimini jusqu'à nous" bouffer" notre capacité à positiver et à relativiser.

 

 Est-ce cela votre rôle?

Vous paye-t-on pour ce travail de sape?

Que feriez-vous si vous étiez en situation?

Avez-vous des solutions?

Pourquoi ne pas les offrir au Pays?

 

La critique est aisée mais l'art est difficile disait monsieur Destouche au 18ème, cela n'a guère changé.

 

Avez vous besoin d'un  bon chaos, afin de recharger les batteries de vos méninges en berne?

Seul le sensationnel, le  sang, les  larmes, la peur sont-ils nécessaire pour "faire du papier"?

 

Regarder les enfants, vos enfants, qu' égoïstement vous avez mis au monde, est-ce l'avenir que vous voulez leur pérenniser? 

Un avenir de peur, de haine de l'autre, d'assister, de mouton de panurge prêt à se livrer entre les mains du premier dictateur qui saura les galvaniser! 

Réfléchisser, Messieurs, mesdames, il n'est pas trop tard, car votre pouvoir est grand!

 

Et puis j'aimerais pouvoir lire un journal,sans être obligée d'allumer la cheminée au bout de la première ligne.

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 10:01

Dans des villages, dans des petites villes naissent on ne sait comment: des rumeurs...

 

Le bon air peut être...

Le temps, qui nonchalant marche au ralenti...

L'envie de recréer l'histoire...histoire d'être plus proche des habitants...

Le désir de paraître...plus informé que son voisin...

 

Enfin, tous ces ingrédients permettent de concocter une mignonne petite chose,  délicate, gentillette, doucereuse,  qui au fil du temps, des secondes, des minutes, des heures...s'ébroue, se peaufine, s'alimente, puis,  s'ébruite, s'enfle d'abord délicatement, puis avec plus de hardiesse, se gonfle, et s'envole , oh! du bout des lèvres, puis spontanément, comme une vérité sortant de"sa bouche" elle alimente les petits groupes sur la place du marché, sur le  parvis de l'église, au  café de la marine ou bien celui du phare.

La rumeur...La rumeur vous dis-je

Elle,

encore Elle,

toujours Elle... jamais épuisée,  se régénérant à son ampleur!

Tel un Phoénix.

  Cette petite historiette, pas toujours bluette, en prenant de l'audace, devient petit à petit,

fielleuse, perfide, sournoise car toujours  en catimini , voir venimeuse...

 

C'est ainsi que tout à fait par hasard vous apprenez sous le sceau du secret, sous le couvert du manteau, que Madame Machin, tenant de monsieur Untel dont la source provient de la soeur de la belle soeur du frère de la nounou de Monsieur le  Curé  ( une origine digne de sériosité, obligatoire pour que la rumeur tienne la route!), que :

- la Pharmacie est vendue

- le maire divorce, on connaît mais on ne peut le dire: le nom de l'amant

-le docteur déménage, il a signé chez le notaire tel jour ( une date précise renforce les dires)

- la maison des Parisiens est en vente sur le net...à 1 million d'euros...c'est bien des Parisiens

 -le chien de Madame Trucmuche à engrossé la chatte de Monsieur X, pardon ce doit être la chienne, quoique, on ne sait jamais, il se passe tellement de choses bizarres dans ces villages, ces villes, ces bourgs

- Le pompier à une maîtresse, peut être deux, ON les a vu sortant...de chez le pâtissier

- Le facteur garde le courrier, amateur de cocottes en papier, il lui faut de la matière première

-Le maçon cache sa Rolls dans un village voisin...il a tellement gagné d'argent en enlaidissant les façades

- La femme d'Untel s'est envolée avec une autre femme...dans les îles lointaines

- j'en oublie,  la matière est trop riche...

 

Voilà de quoi alimenter les soirées passées au coin du feu, à deviser sur les uns et les autres pour une petite année...et, si par malheur il manque un peu d'histoires, vous pouvez être certain, qu'il y aura toujours un conteur, un troubadour, un baladin, pour colporter une nouvelle fournée!

 

Qui ose dire:  que dans les villages ou les petites villes, il ne se passe jamais rien?

"La saga des voisins", un thème récurant, revenant en boucle au fil des ans!

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:26

Dans ce monde en folie qui est le notre maintenant, j'ai fait un rêve étrange:

Tous les blogs du net. se donnaient la main pour former une chaîne d'amour à travers la toile.

Tous les écrivains, tous les lecteurs, s'unissaient dans  la même pensée:

une Paix profonde et durable pour l'éternité, afin que les enfants de nos enfants jusqu'à la plus lointaine génération ignorent la haine, le racisme, l'ostracisme, la faim.

En ce 11 septembre, je voudrais tellement ne pas rêver!

Souvenons nous...

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 11:07

Comme c'est bon d'être enlevée des bras de Morphée,  par la caresse d'une froidure un peu crue, il est six heures, peut être un peu plus, le jour se lève doucement, délicatement afin de ne pas me bousculer.

 

Une douce musique diffusée par le bruissement de l'eau sur la pierre plate de la  cascade ravit mon oreille. Dans un état second,  les yeux mi-clos, j'imagine

les poissons rouges et les carpes Koi, sortir des profondeurs de leur habitation tout en s'ébrouant lentement, et remonter à la surface du bassin pour  grappiller un vermisseau ou un insecte qui n'aurait pas vue l'heure. 

 

Mes orteils aventureux, osent sotirent, en reconnaissance, du matelas.

Ils  viennent caresser, humer le parquet rendus si doux par l' huile de lin.

Ce parquet foulé par tant de pieds depuis la construction de cette maison " entonne la complainte des anciens" à certains endroits pour rappeler le  temps qui passe, m'obligeant la nuit à faire preuve d'une grande délicatesse, et repérer les lames gémissantes,  si je ne veux pas réveiller la maisonnée.

 

D'abord, telle une féline panthère, je m'étire des doigts de pieds jusqu'au cou,  un côté, puis l'autre, enfin,  les deux réunis. Je me tourne, retourne, , je me masse le crane avec la merveilleuse petite brosse aux picots gigotants (offert par Mimi, ma copine).

Enfin je me lève.

D'un bras décidé, je rejette la couette, et  sitôt, devant la fenêtre inspecte le jardin.

Mon regard se perds sous le sapin géant, où mes petits enfants lors de leur passage,  ont élu domicile.

Je les imagine, je les entends, je les rêve!

Le vert tendre de la pelouse glissant à l'infini derrière la haie de chèvrefeuille

me laisse entre apercevoir un jardin extraordinaire digne du château de Versailles!

 

Moi, la citadine habituée aux rumeurs de la grande ville dès potron minet, je ne peut que me féliciter d'avoir un jour, dans un moment de folie, décidé de déménager.

Quel bonheur chaque jour : ce silence religieusement écouté. 

 

 Le travail est plus aisé, pas de circulation, de contravention, d'énervement en cherchant une place de  parking, pas de brouhaha permanent venant d'un quelconque périphérique.

 

 Depuis ma venue dans cette bourgade charmante, mon temps  multiplié par deux, me laisse du loisir: pour lire, pour rêver, pour écrire. Tous ce qui m'étaient, avant refusé.

Travailler, pas de problème, le train rapide, complice, a mis la Grande Ville dans ma campagne!

 

Je ne peux que m'applaudir d'avoir osé ce choix délicat, de plus, sans cela aurais-je rencontré la grande Zaza aux cheveux de lin?

 Sylphe arrivée  par les ondes amoureuses de Pétaouchnokville.

 

Encore une journée qui commence bien.

 

 

  

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 10:02

Mon coeur est triste, Hippolyte va nous quitter

 Ce matou de gouttière au pelage zébré

Nous avait adopté

Dans son ventre gonflé, un cancer

A dit la vétérinaire

Que fallait-il faire?

L'euthanasier,

Ou, pour ces derniers moment sur terre

Passer à le dorloter?

Mon coeur saigne en voyant son corps décharné,

Déformé, dans son pyjama rayé...

Mon coeur est triste, Hippolyte va nous quitter.

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 15:29

Ma tête est vide, mon coeur saigne, car trois petits chatons,

 Bouleversés,regardent leurs parents se séparer...

Ma tête est lourde , mon coeur se serre, car Madame Matou l'a décidé...

Qu'importe ces chatons tourneboulés, Madame Matou veut sa liberté...

Hurle  mon âme, pleurent mes yeux,

Mes petits chatons sont malheureux...

En faut-il  de l'inconscience et de l'insouciance

Pour perturber ainsi leur innocence...

En faut-il de la vanité pour s'imaginer

Que seule, elle peut les élever...

Ma tête est vide, mon coeur saigne, car trois petits chatons

Sérrés les uns contre les autres, se sentent abandonnés.

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 15:41

Trois heures, quatre heures du matin, peu importe...

 

Les pneus des cars de police, et des autobus parisiens crissent sur le pavé.

Quelques gardiens de la paix préviendront en douce, les autres, tous les autres se contenteront d'appliquer les consignes.

 

Quelles consignes?

 

Les ordres ordonnés par les hommes du pouvoir en place, Pétain ,Laval, et toute la clique de ces gens de cour à la solde de l'envahisseur.

 

16-17 juillet 1942

 

 La rafle peut commencer.

La rafle qui emporte les uns et rassure les autres.

La rafle, aboutissement d'un antisémitisme exacerbé.

 

Si la France est malheureuse, envahie,  n'est ce pas la faute de tous ces Juifs venus de partout.

Boutons les juifs hors de France, éliminons cette race qui depuis des siècles pourrit le monde.

 

Ainsi commença l'une des plus grande barbarie de l'histoire du monde.

 

16 et 17 juillet 1942,

Sans vergogne, ils sont poussés, tirés, bousculés, embarqués comme des animaux, par des képis, des uniformes, des civiles, des concierges, des penauds, des arrogants, des pervers, des coups frappés sur les portes, des cris... tous Français!

   Un à un les appartements seront vidés.

Paris se tait, Paris se voile la face, les volets se ferment... Laissons les autorités accomplir leur travail.

 

Tous va vite, il le faut.

 

Les camions,  les autobus s'en vont, emportant en leurs seins les pauvres erres hébétés serrant contre eux leur maigre baluchon. 

Les camions, les autobus s'en vont, emmenant vers la mort leur offrande à l'ennemi, un peu plus même...les enfants pas prévus font partis du convoi...la cerise sur le gâteau  pour ces Messieurs de Vichy!

Juste pour se faire bien voir.

 

Dans le silence effrayant d'après catastrophe, sur le pavé parisien le vent joue avec une étoile jaune, tombée par hasard, arrachée certainement.

Elle n'est plus nécessaire...

 

16-17 juillet 2011, 69 ans déjà, n'oublions pas.

 

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Présentation

  • : Le blog des livres de julia
  • : ce blog: pour tous ceux ,qui comme Julia, marranne du Portugal, sont à la recherche de leur identité juive. Architecte d'intérieur et gourmande elle vous transmet des conseils en déco, et de délicieuses recettes .
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Profil

  • leslivresdejulia.over-blog.com
  • issue d'une famille de marranes,je suis très attachée à mon identité juive,et à toutes ces traditions qui ont bercées ma jeunesse. 
 je suis passionnée pour mon métier d'architecte d'intérieur et par  l'écriture  qui me permet le rêve.
  • issue d'une famille de marranes,je suis très attachée à mon identité juive,et à toutes ces traditions qui ont bercées ma jeunesse. je suis passionnée pour mon métier d'architecte d'intérieur et par l'écriture qui me permet le rêve.

l'auteur

Chantal FIGUEIRA LEVY, écrit depuis quelques années des romans autour de personnes réunies par la même recherche d'identité.

Son personnage principal est Julia FRANCES.

Dans la vie professionnelle, Chantal FIGUEIRA LEVY est architecte d'intérieur, et de ce fait , son héroine évolue dans ce milieu.

vos commentaires

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