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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 16:59

Naturellement, comme le titre l'indique acheter 500g de radis noirs, de préférence longs.

 

Les râper comme les carottes.

 

Les mettre dans un saladier, et les arrosés d'un mélange:

3 jus de citron

3 cuillères à soupe d'eau de fleur d'oranger

sel

 

Bien remuer et les servir avec une rondelle d'orange pour la déco!

 

 Adieu: la gorge qui pique

           les yeux qui larmoient

           le nez qui coule, vous voici réconciliés avec le radis...noir!

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 16:31

Faire ou acheter une pâte brisée...selon votre courage!

prendre un moule rond, bien le beurrer, ou mettre un papier de cuisson...merci pour les kilos en moins!

Piqueter cette abaisse avec la pointe d'un couteau (pour qu'elle reste plate) et la pré-cuire au four à 130° pendant 10 minutes.

Ingrédients: 1 pamplemousse

                  2 oranges

             1 demi-avocat

                  4 pincées de gingembre

             1 cuillère à soupe de farine

             1 cuillère à soupe rase de sucre en poudre

             1 oeuf

                  100g de crème fraîche épaisse...cette bonne crème que l'on trouve encore dans les fermes!

 

Prendre la cuillère à pamplemousse et extraire la pulpe.

Eplucher les oranges, séparer et épépiner les quartiers.

Tailler la chair d'avocat en aiguillettes et saupoudrer les de gingembre.

 

Mélanger l'oeuf à la farine, ajouter le sucre et la crème fraîche.

 

Tapisser le fond de l'abaisse avec ce mélange.

 

Le recouvrir de quartiers d'orange disposés en alternance avec les aiguillettes d'avocat

coiffer le tout de la pulpe de pamplemousse.

 

Couvrir avec un peu de sucre glace et faire cuire au four à 130° pendant 25 minutes environ.

 

Un petit conseil: si au bout d'un quart d'heure le  dessus est déjà un joli caramel blond, couvrir d'un disque de papier sulfurisé, et terminer la cuisson (dans le calme et la sérénité!) jusqu'à ce que la pâte crèmée du fond soit prise.

 

Un dessert rapide, par cher, délicat, qui fleure bon le soleil...

 

A savourer avec un verre de thé vert...pour dissoudre les graisses de la crème!!!

 

Ne faut-il pas toujours, en cuisine, se donner bonne conscience?

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 17:08

 

 

  Mon Grand Père me dit, qu'il est de son devoir de me raconter notre histoire.

Il me demande d'emprunter la voiture de mon Père, afin de me présenter Tomar, berceau de notre famille!

 

   Le soir, seule dans mon lit, au matelas en fanes de maïs, je pense à tous les plus tard ma fille  de ma Grand-mère.

 Mon père est né à Tomar. Qu’y a-t-il de si mystérieux, la- bas ?

 

-         Très tôt, le lendemain, nous partons.

-        Nous empruntons une petite route de campagne, où la brume mystérieuse joue à cache-cache entre les chênes liège. J’aime conduire lorsque le jour se lève, l’air est doux, pas encore trop chaud, et puis ces odeurs… Certains arbres portent la cicatrice de leur offrande à l’homme. Comme des soldats à la parade, ils balisent cette route sinueuse et vallonnée afin de m’indiquer le chemin menant vers l’inconnu!

 

-        Je suis surprise toutefois par le mutisme de Mon Grand Père, lui toujours  si jovial, taquin…Un rire quasi permanent accroché à la face. Je le regarde à la dérobée. Un masque à figé son visage.  Je le sens tendu.

       Je remarque sa peau parcheminée…griffée par les années.

J’ai l’impression  de voyager avec la momie de Toutankhamon !

 

Pour la première fois il m’intimide, et je n’ose perturber ce religieux silence.

        Enfin…nous arrivons…

       … Tomar… Cette petite ville située sur les bords du Rio Nabao,

 

est charmante, verdoyante, sous le chaud soleil et tellement fleurit.

 

 Une odeur d’eucalyptus chatouille mes narines, je ne peux m’empêcher d’admirer ce gris si particulier, satiné, lustré, lorsque le tronc de cet arbre  élégant, s’exfolie.

-        J’aimerais pouvoir reproduire cette couleur indéfinissable sur les murs de quelques boudoirs…l’union du blanc et de la terre d’ombre,  émoustillé par une pointe de jaune ou une subtile  goutte d’incarnat… selon la lumière. La main la plus talentueuse ne pourra jamais égaler Dame Nature…La beauté à l’état originel !

-        Je suis émue en pensant qu’il y a  bien longtemps, Mamé a donné la vie à mon Père, ici, dans cette même ville… ou chaque monument, chaque sculpture rappelle  l’épopée maritime du 16ème siècle. Une ville riche de son passé…

-         Nous dépassons le château Fort construit par l’ordre  des Templiers. Je ferais bien un peu de tourisme, mais mon Grand Père me rappelle  que

nous  sommes attendus!

 Ah ???

 Devant son air décidé et inquiet à la fois, je n’ose insister et me laisse guider. Pourquoi  cette anxiété depuis notre départ ?                     

-       Il m'entraine dans des ruelles pittoresques, très étroites, nous marchons vite, très vite, comme si nous devions nous dissimuler.  Les pavés aux teintes délicates et variées, usés par les ans… sont glissants. Avec mes éternels talons hauts, le parcours est périlleux. Mon Grand Père, comme enfermé dans une bulle, n’en a cure, j’ai le sentiment qu’une profonde émotion, l’habite…et une appréhension…  peut être.

-        Nous arrivons dans le centre historique.

-        Le vieux Tomar.

-       Comme soulagé d’être enfin parvenu au but, il me conduit vers une bâtisse, pas très grande…rua Joaquim Jacinto 73, indique la plaque.

-        A l’extérieure, cette maison ne semble pas très différente de ses voisines.

 Toutefois en regardant  de plus près, une petite étoile à six branches, gravée dans la pierre, sur le linteau de la porte située à l’est, attire mon regard.  La direction de Jérusalem me dira notre guide !

 

-         Encore… l’étoile à six branches de mon enfance !

 

-        Serait-ce un musé ?

-        Effectivement, mon Grand Père m’apprend que nous sommes dans une très ancienne synagogue, construite au 15ème siècle, par la riche communauté juive de la ville, transformée en musé en 1939 … à la demande de Salazar !

-        Nous sommes dans la Judearia : ce quartier juif, si prospère au 14et 15ème siècle. Furtivement, j’imagine la vie à cette époque, les odeurs dominées par la cannelle,  la ronde des longues jupes balayant et lustrant les pavés, la musique des voix…quand…

-       …Une dame sans âge, parlant le français, avec l’accent de Mamé, nous ouvre la porte…nous attendait-elle ?

-        Peut être… toute ma vie, lorsque j’en aurai besoin, je rencontrerai  des personnages surgissant de nulle part…comme répondant à mon appel.

-        Rappelle-toi à Lisboa, les deux sœurs devant la synagogue… Et le Rabin…

-         Mais j’anticipe…     

-           Nous pénétrons, dans une salle carrée, au plafond  « en voûte d’arrêtes »            supporté par quatre piliers de style gothique,  aux chapiteaux tous différents, bizarre…  

         Je me sens envahie d’une  timidité, et, d’une humilité frisant la soumission   

         Afin d’oublier ce ressenti, je  compte les arches : douze…

…. Serais-ce pour rappeler les tribus d’Israël !

-        Notre guide nous délivre, d’une voix chuintante, un peu monocorde,  ce qui semble être un secret : chaque pilier porte le nom des quatre mères d’Israël : Sarah, Rebecca, Rachel et Léa. Pourquoi ce filet de voix si ténu, ne sommes nous pas seuls dans cette pièce ?

-         Je comprends mieux la variété d’ornementation des chapiteaux.

Pour qui : le dorique si austère ?

 Pour Rachel … non, plutôt pour Léa, sa sœur au regard si terne?

 Et, les gothiques aux corbeilles, qui en feuilles d’acanthe, qui feuillagées, ou palmées :

 Pour Sarah la Princesse ?

 Pour Rébecca ?

Pourquoi pas pour Rachel la stérile, qui  rencontrant Jacob en allant puiser de l’eau sentit son cœur battre la chamade!

 Mais son Père mit bonne ordre à ce marivaudage !

Depuis quand… Une cadette, se marie avant l’ainée…Alors place à Léa aux yeux fatigués!!

 

Arrête de faire ta savante, je sais que tu connais la bible, depuis le temps que tu y plonges ta frimousse ravageuse !

 

-         Notre guide ne pourra répondre à ma question un peu trop alambiquée…

-        Au centre de la pièce, au demeurant pas très grande ; sous ce dais architectural, trône un pupitre, en tout point identique à ceux que l’on trouve dans les synagogues, pour la lecture des rouleaux de la Thora. Seulement, sur celui-ci, point de Thora, mais des objets de culte, qui ne semblent pas inconnus pour mon Grand Père.

-        Il me parle, lui l’ancien communiste, de cette communauté juive, qui, depuis la création du royaume du Portugal en l’an 1143, officialisé par le traité de Zamora, représentait environ 4% de la population portugaise, évoluant d’une manière chaotique, selon la volonté des rois en place.

Ainsi, les migrations étaient coutumières pour les Juifs de l’époque, afin d’échapper aux représailles aussi  diverses que variées ( pendaison, bûcher, autodafés, etc...)    

   Nous déambulons, dans les allées ceinturant le dais.

-        …Un mariage…ici…

Mon esprit s’évade…

-        Dans cette salle émouvante, où le passé suinte à fleur de pierre, je me sens apaisée !

-         Les murs sont recouverts de parchemins, de bas reliefs….les preuves que cette communauté existait depuis au moins le 14ème siècle.

-         Dans une armoire en bois, mon grand Père me montre les rouleaux de la Thora.

-        Je le regarde, sidérée…lui, l’athée ; pourquoi connait-il ces objets religieux ?

-        Ignorant mon regard interrogateur, il m'entraine vers des inscriptions  gravées sur des fragments de pierres tombales, datées de 1307.  Notre guide nous explique qu’ils viennent de la Grande synagogue de Lisboa, et nous montre le nom divin symbolisé par trois points. Cette façon de représenter celui que l’on ne peut nommer, n’est-elle pas identique,  dans les Manuscrits de La Mer Morte ?

-         A ma grande surprise mon Grand Père me donne la réponse !

 

-         Il me parle de l’élimination de cette religion par l’obligation du baptême de tous les juifs à partir de 1495: la conversion ou l’exil !

-         Puis du tribunal de l’Inquisition, traquant sans relâche, tous ces … marranos… ces porcs…ces conversos…

 

-        Et, encore des autodafés, rendant les  recherches très difficiles, dans les bibliothèques.

-       Il me raconte le courage de ces juifs convertis, ces crypto-juifs, ces juifs clandestins qui au fil des siècles, ont bravé les dictats en pratiquant leur religion en cachette, malgré les risques très importants de délation.

-         L’émotion me gagne, ma gorge se serre. Mais en même temps, j’ai  l’impression de savoir ce que je vais entendre.

-          Dans cette vieille bâtisse si empreinte de mysticisme, et de solennité,  je me sens chez moi, et, j’y suis bien.

-        Soudain je réalise que la fiction peut parfois rejoindre la réalité.

-         Tu te souviens, cette histoire inventée de toute pièce dans ma jeunesse, dans le seul but, de me créer des ancêtres, comme tout le monde, mais différents tout de même ?

-         Je commence à penser qu’elle n’a pas investi mon cerveau innocemment !

  Une  façon peut être de me préparer à ce que j’allais découvrir.

 

-       

Nous sortons, mon grand Père me conduit dans une de ces merveilleuses petites pâtisseries qui font florès dans ce pays. Nous commandons quelques  pastéis de nata, ovo moles et autres petits reconstituants, qui me seront bien nécessaires. Car je ne doute pas que les révélations que je devine, risquent de bouleverser ma vie.

 

 

 

 

 

Extrait de Gazoute ou l'étoile en balsa-  copyright

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 18:57

En ce début mars où les bourgeons pointent le bout de leur nez, où les premières jonquilles repassent leurs pétales froissées par cette longue nuit hivernale, où les hérons guettent dans l'eau blanchâtre des marais, le premier têtard, le premier alvin, histoire d'aiguiser leurs becs...

 J'ai fait un rêve aussi étrange que l'atmosphère embrumé des marais au petit jour...

"A l'heure où blanchit la campagne "dirait Victor Hugo.

 

Par je ne sais quel hasard, je me suis retrouvée chez Zaza la géante à la crinière de lin...

 

Dans un ancien relais de poste, ou peut être une hostellerie, que sais-je...A Pétaouchnokville.

 

A gauche, dans ce qui devait être l'étable pour les chevaux en transit, se trouve la machine infernale de notre Zaza l'impétueuse..

Une puissante cylindrée, au ventre rubicond et rond comme les cuisses des femmes sculptées par Botéro se repose. Accroché au guidon, un ravissant blouson, encore tout imprégné  de la chaleur de sa conductrice, se balance négligemment...

 

Zaza l'accueillante, comme toujours, m'entraîne vers son jardin  où poussent des poireaux miniatures, qu'elle arrose consciencieusement avec de l'eau distillé parfumé à la rose... pour les rendre plus fondant...ainsi que des antennes radios, afin de baliser le terrain pour les petits hommes verts qui parfois, les soir de pleine lune viennent la visiter...

Car Zaza la joueuse aime taper le carton...et que je te belote et rebelote et dix de der!!! 

Avec curiosité et ravissement, je m'installe dans ce lieu que je qualifie déjà de magique.

Alors que le soleil brille, mais qu'il doit faire 10°, je m'aperçois qu'elle a  dressé le couvert dans ce jardin extraordinaire , et même placé le parasol ...peut être pour éviter l'insolation.

 Commencent alors les sortilèges de Zazafé...érie

 Comme dans le dessin animé de Cendrillon, les choses se placent et se déplacent toutes seules:

la bâche bleue se soulève de terre comme une tornade tourbillonnante, entrainant un magnifique évier en ardoise, pour me laver les mains... me dira Zaza la Blonde

aux longs cheveux de lin.

Puis le parasol s'envole pour libérer le soleil et pour réchauffer l'atmosphère. Mais Zaza la besogneuse, au tee shirt sans manche,  allumera un grand feu dans la cheminée aussi invisible qu' imaginaire du jardin...  

 

Dans cette ancienne hostellerie...la cuisine est à l'étage, alors pour éviter de la fatigue, notre Zaza bricoleuse a installé sur une passerelle à roulettes, vous savez comme celle  permettant de pénétrer dans un avion:

un toboggan .

Ainsi depuis la fenêtre, elle se laisse glisser sur le derrière , un plat calé dans chaque main.

 L'escalier: pour le retour...

 

 Au rythme d'un Jazz endiablé le repas se déroule dans la gaieté et la bonne humeur, et volent les assiettes, et virevoltent les paquets de chips et les fromages aux noms bizarres que Zaza la prévoyante a noté sur les papiers d'emballage avant de les mettre au feu! 

 Ne faut-il pas alimenter le chauffage?

 

Repas magique, de franche rigolade, ou les bonbons "crades", nounours, crocodiles et autres,  mous à souhait viendront clôturer ce déjeuner... sur l'herbe!!!

Comme une enfant bien élevée en sortant de table je me laverai les mains, au robinet automatique bricolé par Zaza l'ingénieuse à partir d'un bock à lavement, et de son tuyau, raccourcit pour l'usage!!!

S'en suivra une sieste... à l'harmonie chromatique pour certains...sous les camélias roses de plaisir, ou de froid peut être! 

Je dois vous avouez un secret, si par le plus pur des hasards une envie pressente se dessine à l'horizon, notre Zaza la géante vous conduira vers les commodités.

Là, ne sommes nous pas dans une maison pour géants,  vous devrez sauter pour vous asseoir, et  verrez du haut de ce trône impérial, vos pieds se balancer dans le vide!!!

Au secours, Maman, je ne peux plus descendre...

 

Ainsi va la vie, à Pétaouchnokville, et si vous avez la chance de connaître, une Zaza à la blonde crinière, n'hésitez pas, profitez de son humour décalée, de son rire éclatant et des ses ingénieuses inventions...car avec un rien notre Zaza rend la vie plus belle, plus drôle, et souvent irréelle...

Merci Zaza de nous entraîner dans ton monde surnaturel...  surtout ne  change rien...  

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 19:12

En cette période de crise, ou bien souvent  le porte monnaie à la taille fine, voici une recette pour accommoder le merlan...vous savez, ce poisson pas trop bien en cour...

 

Voici une recette Judéo Espagnole, tirée des vieux grimoires de nos grands mères.

 

prendre un gros merlan, avec de beaux yeux!

 

le vider

 

le badigeonner d'une bonne huile d'olive bien parfumée

le mettre dans un plat

 

le recouvrir de tomates coupées en rondelles,

de thym fraissi possible et de persil haché

 

et faire une sauce avec 3 jus de citrons, 5 cuillers à soupe d'huile d'olive et autant d'eau

 

sel et poivre selon votre goût.

 

 vous le mettez dans le four bien chaud (thermostat270)

pendant 20mm.

 

vous pouvez le présenter avec du riz ou des pommes de terre en robe des champs.

 

Une recette, pour régaler petits et grands pour peu d'euros!!!

 

 

Et peut être ne bouderez-vous  plus le merlan...si souvent abandonné sur l'étal du poissonnier.

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:30

Minoutchik,  chat dans la force de l âge ,  douillettement  enveloppé dans sa noire doudoune poilue, si dodu que son  ventre caresse le sol, promène sa souveraine nonchalance en compagnie de sa soeur Dame Minetiza.

Ils vivent tous les deux à Petaouchnokville, dans la douillette isba de Zaza à la chevelure de lin...

  Ils sont heureux...Ils devisent gentiment dans leur idiome, et se félicitent d'avoir une si douce et si gentille Maman...à la crinière si longue...que le soir venu, ils s'endorment sur cette accueillante litière... 

Enfin, vous l'avez compris, pour eux la vie est belle !

 

Pas d'autre chat, pas de souris, uniquement les croquettes diffusées par le distributeur automatique...usiné par Zaza.

 

Toutefois, Zaza la Blonde, c'est comme cela que les villageois l'appelle,  se trouve bien seule dans cette maison de Petaouchnokville...Dans cette isba, faite pour elle...Car très grande, elle a, bricoleuse de naissance,  tout adapté à sa taille ! Ainsi le lavabo est perché à 1,40m du sol, idem pour l'évier, et pour tous le reste...Interdit au petit !

Cela réduit le cercle des princes charmants!!!

Aussi notre Zaza s'ennuie...

 

Le soir, après son travail, par passion...par besoin...pour estomper sa solitude, elle rejoint  tous les passionnés de radio...Et elle parle, elle parle...et  envoie sur les ondes le son mélodieux émis par les vibrations de ses cordes vocales,  l'explosion de son rire, son humour décapant, car elle est drole notre Zaza, et,  se laisse carresser  par le timbre d'une voix inconnue qui lui répond...  

La vie aurait pu continuer ainsi...

Sereine pour les matous...

Monotone et mélancolique pour leur maîtresse...

 

Mais est-ce :  le sort, les fées, les elfes, les farfadets, que sais-je, qui en décidèrent autrement...

 

Un jour, transporté par une onde plus sentimentale que les autres, une voix de miel enveloppa  notre Zaza, et de parole, en confidence, ils ne purent que se rencontrer.

 

C'est ainsi que WG92M fit sa cour à 7Z14.

 Silence radio, à nous la vie ...

 

Et de déménager, et d'installer Minoutchik et Minetiza  à Mimivilitch dans le repaire du chevalier servant de notre belle héroïne...qui...les hasards faisant bien les choses, était lui aussi géant!!!

 

Les chats libérés, commencent leur inspection...

Que ces murs de pierre sont hauts.

Qui se cache derrière,?

N'est-ce pas la queue pointue, tigrée d'un raminagrobis de gouttière, que j'aperçois sur le haut du mur,pense Minoutchik, se gardant d'en parler à sa soeur, afin de ne pas la perturber un peu plus.

Un chat commun, Pouah...où sommes nous?

Dans quel village sommes nous arrivés...Notre maîtresse ne  nous a pas habitué à un tel environnement...

 

Les jours passent, Zaza très occupée à lire la carte du tendre, et  couper le dosseret de pied du lit afin qu'il puisse recevoir deux géants, est moins attentive à ses chats...

 

Alors, doucement, ils s'aventurent...faisant leurs marques dans la tanière du prince charmant...histoire de rappeler qu'ils existent!

 

D'abord Minoutchik...il saute avec beaucoup de mal sur le haut mur, s'arrête un instant sur le chaperon afin d'examiner le terrain...Tout semble vide, nul ombre de queue tigrée, pas la moindre paire de moustaches à l'horizon, alors presque lestement, il passe chez l'ennemi, suivit du regard par sa soeur,  grimpée elle aussi sur cette clôture très particulière.

Délicatement, marchant sur du velours, afin de ne pas attirer l'attention, il avance, d'abord une marche, puis deux, puis quelques, il flaire que dis-je il hume une odeur de pâtée... Alors, son instinct de goulu jamais rassasié le propulse devant une gamelle, certes pas aussi belle que son distributeur automatique customisé par sa Zaza , mais pleine d'une sorte de gelée...hum...je ne vous dis que cela.

Et voila qu'allègrement, sans complexe aucun, il commence à manger...mais...soudain...surgit de nul part...un feulement assourdissant le rappelle à l'ordre!

 

-D'ou viens-tu, toi, noiraud félin, tu manges ma pitance...Qui te le permet?

-Je ne te connais pas...Sais-tu que tu es sur les terres D'hippolyte le Vieux et Lynxou aux yeux si bleus?

 

Et d'un coup de patte agressif chasse notre pauvre Minoutchik...

 

Celui ci tout terrifié, trouve suffisamment de puissance pour faire passer par dessus le haut mur de pierre son corps lourdaud et empâté...Les poils dirait Zaza!

 

Le jour suivant cette folle équipée, nos deux chats restent à l'abri dans la véranda de leur nouveau maître... leur Zaza  le désire...

Ils doivent s'habituer à cette environnement hostile, où toute la journée ils voient passer force matous aux pelages tellement étranges...du tigré, du roux, du blanc tacheté de beige, mais point de noir...Ils ne se savaient pas unique!

 

Le temps passant, nos pauvres chats doivent se rendre à l'évidence, leur Zaza a décidé de squatter la demeure de son prince charmant...et que je te cloue, et que je te scie, soude...tape...isole...enfin, tous les corps de métier passe dans les mains besogneuses de

 la blonde aux cheveux de lin...

 

Mimivilitch est leur nouvelle adresse!

 

Que faire, Minoutchik n'a pas envie de se claquemurer dans la tanière devenue pimpante par la  magie de Zaza...

 

Alors...un jour, de nouveau il s'enhardit, et passe la frontière ...

Arrivé devant la gamelle qu'il a vite retrouvé, il rencontre Hippolyte le Vieux, une espèce de matou tigré, du genre le plus vulgaire... mais il n'est point seul...une babou est là, remplissant sa gamelle...

Minoutchik sait y faire... et je me frotte dans les jambes de la babou, et je te lui lance des regards de chaton craintif à faire fondre un iceberg... Le tour est joué...

Il aura son écuelle, et Hippolyte devra l'accepter...

Interdit les feulements, Babou explique à Hippolyte qu'il doit être aimable avec  ce matou, même si son pelage est différant!

 

De jour en jour, ils apprendront à mieux se connaître, un jour chez l'un, un jour chez l'autre, mais Hyppo le vieux, tentera toujours d'intimider Minoutchik lorsqu'il  pensera ne pas être vu...un droit d'aînesse en quelque sorte...

 

Quant à Minitiza, elle restera toujours en haut du mur, acceptant seulement les avances d'un matou un peu moins noir qu'elle...

 

Et Lynxou aux yeux si bleus me direz-vous?

 

Dans la  hiérarchie des matous, notre Minoutchik prendra "du poils de la bête" sans mauvais jeu de mot, et sans vergogne, chassera de ses terres ce chat aux yeux si bleus, qui vraiment devait venir d'une autre planète...

 

Ainsi va la vie à Mimivilitch land...

Et comme le dirait Jean de La Fontaine: la raison du plus fort est toujours la meilleur...

 

Et pour être fort..Minoutchik s'y entend, il mange dans toutes les gamelles du quartier!

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:44

Julia Frances, architecte d'intérieur, de renommée internationale, fête ses 70 ans avec le Tout Paris.

 

Qui est Julia Frances?

 

Qui se cache derrière cette femme au visage toujours si amène?

Préservant depuis des lustres sa vie privée...

Une énigme, ne laissant jamais  transpirer la moindre aventure...

Une vestale des temps moderne...

Consacrée à qui...à quoi?

Son mystère n'a d'égal que son immense talent!

Seule, dans son hôtel particulier, après un rêve étrange qu'elle qualifie d'insensé, elle dialogue avec sa petite voix, qui doucement la conduit sur le chemin des aveux.

Elle vous entraîne des Batignolles au faubourg Saint Antoine, de la Plaine Monceau à Tomar, de Lisboa à Bordeaux, pour revenir à Paris...

A la recherche de qui...de quoi?

 

 De cette famille restreinte...qu'elle racontera?

 

De cette tribu...qu'elle s'inventera?

 

 De ses ancêtres...qu'elle retrouvera?

 

De cet Amour...qu'elle détruira?

 

Pourquoi?

 

 

Si vous avez envie d'en connaître plus sur Julia, j'espère que d'ici quelques mois vous pourrez la retrouver sur le net et dans quelques librairies...

Je ne pensais pas : qu'être édité représentait un tel parcours du combattant!!!

 

J'ai commencé l'écriture du manuscrit suivant, mais j'avoue que j'aimerais beaucoup être libérée de ces contingences d'édition.

 

Les idées sont les bienvenues...

 

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 16:08

Pendant des siècles, fuyant l'Inquisition, les juifs de la péninsule Ibérique, Espagnols et Portugais, circulèrent dans toute l'Europe, empruntant au fil de leur errance, les habitudes culinaires des pays traversés; ainsi se créa  une culture culinaire propre à leur spécificité...

La nourriture  constitue un pan important pour une ethnie qui se cherche...

Alors que tout à disparu, il ne reste que des traditions transmises comme un relais dans nos familles, pour que perdure un peu de notre judaïté.

 

Voici donc l'histoire des peaux de courgettes et les différentes sauces pour les accompagner!

 

 

recette pour 4 personnes.

 

1,500kg de  de peaux de courgettes

 

 

 Laver les courgettes, couper les extrémités, et éplucher les dans le sens de la longueur, en laissant suffisamment de chair collée à la peau ( environ un demi centimètre).

 

Couper les bandes en rectangles de 2cm de côté environ.

 

 Les mettre dans une casserole, en ajoutant tous les ingrédients composants la sauce.

 

Couvrir et laisser cuire jusqu'à ébullition pendant 5 minutes.

 

Mélanger. 

 

Baisser la température et cuire à feu moyen pe

ndant une heure.

Si nécessaire ajouter un peu d'eau pendant la cuisson.

 

Servir froid ou tiède.

 

 

Maintenant le plus important: les sauces...

 

Sinon vous me direz que ces recettes sont bien insipides!!!

 

 

Sauce au citron... La plus usitée

 

5 cuillères à soupe d'huile d'olive

2  jus de citron

 4 verres d'eau

Sel

 

 

Sauce à l'ail et au poivre...la plus parfumée

 

 

Les gousses de 2 têtes d'ail ( épluchées)

5 cuillères à soupe d'huile d'olive

4 verres d'eau

2 cuillères à café de poivre moulu

1 pincée de sucre en poudre

Sel

 

 

Sauce aux prunes jaunes...la plus estivale

 

 

750g de prunes jaunes dénoyautées

6 cuillères à soupe d'huile d'olive

2 jus de citron

2 verres d'eau

2 pincées de sucre en poudre, selon l'acidité des prunes...mais il doit rester en bouche un petit goût aigrelet!

Sel

 

Sauce aux raisins verts...pour la fin de l'été

 

 

650g de raisins verts: ceux qui n'ont pas  encore eu le temps de mûrir

6 cuillères à soupe d'huile d'olive

2 verres d'eau

2 pincées de sucre, plus si affinité!

Sel

 

Vous servez cette préparation avec des sardines grillés, ou du mulet poché.

 

 

 

Et la chair des courgettes, me direz-vous?

 

Vous la faite cuire à l'eau avec des pommes de terre, vous mixez le tout et vous ajoutez une cuillère d'huile d'olive, quelques pincées de cumin en poudre et de la coriandre ciselée...un délicieux potage

 

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 15:59

Un proverbe chinois dit:

 

"Quand quelqu'un partage quelque chose avec vous et que vous en profitez, vous avez une obligation morale de le partager avec d'autres..."

 

Liza de sa lointaine maison, en Grèce, nous fait profiter de sa recette de poivrons farcis...

 

En échange, n'étant pas sous le même climat, je vous propose la recette :

 

Du chou farci...

 

 

Vous prenez un gros chou frisé, bien vert avec de grandes feuilles.

 

Vous séparez délicatement chaque feuille et les faites cuire dans un faitout de belle taille, remplit d'eau salée bouillante...Pour éviter que l'odeur se répende dans toute la maison, vous mettez dans l'eau de cuisson un gros trognon de pain dur.

 

Lorsque les feuilles sont presque cuites ( attention elles ne doivent pas être trop molles)

vous les sortez de l'eau et les laissez refroidir sur un torchon, bien à plat.

 

Pendant ce temps, dans un saladier, vous mettez un kilo de viande  de boeuf hachée, du sel,du poivre du moulin, 2 oeufs, une demi tête d'ail et 2 oignons finement coupés, du persil ciselé menu, et 3 poignées de mie de pain trempées dans de l'eau.

 

Vous mélangez le tout.

 

vous posez sur  une feuille de chou une boulette de viande, et vous pliez d'abord chaque côté de la feuille, puis le talon et vous roulez jusqu'à la pointe. ( Si le talon est un peu dur, vous écrasez la côte avec un couteau, afin de la rendre plus souple) 

 

Dans une cocotte, préalablement huilée avec de l'huile d'olive, vous disposez les feuilles de chou restantes, (afin d'éviter que la préparation n'attache) puis, vous poser  les petits ballots de chou farcis, fermeture contre le fond , les uns contre les autres, bien serrés,  puis vous faites une seconde couche, et ainsi de suite ...

 

Dans un petit saladier, vous mettez de l'eau, additionnée d'un jus de citron, d'huile d'olive, et de jus de tomates...

Vous arrosez vos choux farcis, jusqu'à couvert...

Vous portez à ébullition, puis vous laissez mijoter cocotte couverte, à petit feu pendant

40 minutes au moins, car vos choux doivent être confits.

 

 

Bon appétit...

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 17:16

Coucou, les jours fleurent bon le printemps,les camélias et les mimosas (selon les régions)

ponctuent de leur lumineuse  couleur le vert tendre des premières feuilles......

Passons aux choses légères....

Afin de fêter cet évènement, je vais vous délivrez au creux de l'oreille une recette de dessert qui peut ouvrir les différents appétits de vos âmes soeurs !

 

La recette est simple, mais demande de la délicatesse dans sa mise en oeuvre.

 

Il vous faut quelques tomates, bien ronde, bien ferme.

 

Vous enlevez le pédoncule, et les faites pocher dans de l'eau bouillante.

Attention, pas trop longtemps, car elles ne doivent pas s'affaisser. La peau doit friser!

 

Vous les retirez délicatement de l'eau et les posez dans une assiette.

 

A l'aide d'une petite cuillère, vous enlevez la pulpe, juste ce qu'il faut pour que nos tomates restent encore présentables.

Et vous les oubliez, le temps de préparer un sirop.

 

 

De ce sirop aphrodisiaque que vous allez concocter dépendra la réussite de votre soirée!!!

 

Vous prenez une casserole, la taille dépend du nombre de tomates, 

Vous la remplissez à moitié  d'eau.

Vous versez dans cette eau du miel d'acacia, en quantité suffisante pour qu'elle devienne sirupeuse.

Vous ajoutez à ce mélange:

des raisins secs trempés au préalable dans de la vodka, ou du rhum selon votre culture ou votre goût.

-des écorces d'agrumes, coupées en fines lanières.

-des morceaux de gingembres confits

-des pétales de rose

 

et la valse des épices commencent:

 -cannelle.. indispensable, c'est l'odeur dominante de ce dessert

-quelques clous de girofles

-du poivre du moulin (quelques tours)

-gingembre en poudre

-réglisse en poudre...attention les personnes cardiaques ne doivent pas consommer de la réglisse, supprimez cet ingrédient, si vous avez un cardiaque dans votre entourage, risque de palpitations.

-quelques étoiles de badiane

- quelques grains concassés de poivre de tsé-chuan

 

vous laissez mijoter pendant dix minutes environ, à tous petits bouillons ce sirop, afin que toutes les odeurs s'unissent.

 

Au moment de servir, vous posez avec douceur vos tomates un peu ridées dans des assiettes creuses, vous les remplissez d'une glace au yaourt, afin de leurs redonner

le joufflu d'avant cuisson, et...

 

...vous les arrosez copieusement de ce délicieux sirop  juste tiède...

 

l'union : sirop d'épices tiède et glace est un véritable moment de bonheur absolu.

 

Après dégustation de ce dessert, certaines de mes amies, se sont plaintes  de l'assiduité de leurs compagnons, les empêchant de trouver un sommeil réparateur. 

   Ne pensez vous pas  que cela frise l'hypocrisie? 

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog des livres de julia
  • : ce blog: pour tous ceux ,qui comme Julia, marranne du Portugal, sont à la recherche de leur identité juive. Architecte d'intérieur et gourmande elle vous transmet des conseils en déco, et de délicieuses recettes .
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  • leslivresdejulia.over-blog.com
  • issue d'une famille de marranes,je suis très attachée à mon identité juive,et à toutes ces traditions qui ont bercées ma jeunesse. 
 je suis passionnée pour mon métier d'architecte d'intérieur et par  l'écriture  qui me permet le rêve.
  • issue d'une famille de marranes,je suis très attachée à mon identité juive,et à toutes ces traditions qui ont bercées ma jeunesse. je suis passionnée pour mon métier d'architecte d'intérieur et par l'écriture qui me permet le rêve.

l'auteur

Chantal FIGUEIRA LEVY, écrit depuis quelques années des romans autour de personnes réunies par la même recherche d'identité.

Son personnage principal est Julia FRANCES.

Dans la vie professionnelle, Chantal FIGUEIRA LEVY est architecte d'intérieur, et de ce fait , son héroine évolue dans ce milieu.

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