Il y a des jours où tout vous échappe et vous ne savez trop pourquoi.
Les repères, les amitiés, les couples, la crise, les journaux et certains journalistes auxquels vous aimeriez tordre le cou.
Votre monde sur lequel vous avez construit votre vie s'effondre.
D'un naturel optimiste, vous ne comprenez pas pourquoi cette presse abhorrée se complait à inculquer et patauger dans le pessimisme, le négativisme.
Pour eux, écrivaillons au quotidien tout est noir, très noir et plus que cela encore!
Tout est perdu fors l'honneur disait...son nom , François 1er , mais est-ce important, de nos jours, où l'histoire n'ai plus une priorité dans la construction d'un enfant!
En cette période de crise, pourquoi en rajouter une couche?
En cette période de récession, pourquoi ne pas apprendre au monde à positiver, à reconsidérer les tenants et les aboutissants, à s'unir plutôt qu'à se démolir, à trouver des solutions plutôt que de critiquer ceux qui font l'effort d'essayer?
Est-ce trop demander à cette presse ( pas toute, mais une très grande majorité) déstabilisatrice, defaîtiste, calomnieuse, de se dresser pour unir le peuple de tous
bords, dans un même combat. Sortir de la crise, le mieux possible.
Mais un combat à la loyale, sans parti pris, sans affidation à un quelconque landerneau.
Est ce trop souhaité?
Est ce de l'utopie?
Messieurs, Mesdames de la presse écrite ou parlée, avez-vous pensé que vous tenez au bout de votre plume et de votre langue l'avenir de notre pays?
Que chaque phrase écrite est un charbon incandescent qui insidieusement se faufile
dans notre cerveau et se consume doucement, en catimini jusqu'à nous" bouffer" notre capacité à positiver et à relativiser.
Est-ce cela votre rôle?
Vous paye-t-on pour ce travail de sape?
Que feriez-vous si vous étiez en situation?
Avez-vous des solutions?
Pourquoi ne pas les offrir au Pays?
La critique est aisée mais l'art est difficile disait monsieur Destouche au 18ème, cela n'a guère changé.
Avez vous besoin d'un bon chaos, afin de recharger les batteries de vos méninges en berne?
Seul le sensationnel, le sang, les larmes, la peur sont-ils nécessaire pour "faire du papier"?
Regarder les enfants, vos enfants, qu' égoïstement vous avez mis au monde, est-ce l'avenir que vous voulez leur pérenniser?
Un avenir de peur, de haine de l'autre, d'assister, de mouton de panurge prêt à se livrer entre les mains du premier dictateur qui saura les galvaniser!
Réfléchisser, Messieurs, mesdames, il n'est pas trop tard, car votre pouvoir est grand!
Et puis j'aimerais pouvoir lire un journal,sans être obligée d'allumer la cheminée au bout de la première ligne.