Ma tête est vide, mon coeur saigne, car trois petits chatons,
Bouleversés,regardent leurs parents se séparer...
Ma tête est lourde , mon coeur se serre, car Madame Matou l'a décidé...
Qu'importe ces chatons tourneboulés, Madame Matou veut sa liberté...
Hurle mon âme, pleurent mes yeux,
Mes petits chatons sont malheureux...
En faut-il de l'inconscience et de l'insouciance
Pour perturber ainsi leur innocence...
En faut-il de la vanité pour s'imaginer
Que seule, elle peut les élever...
Ma tête est vide, mon coeur saigne, car trois petits chatons
Sérrés les uns contre les autres, se sentent abandonnés.