8 janvier 2012
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17:25
Seule devant mon clavier, le jugement n'est pas toujours aisé...
Le mot est-il bien choisi?
L'atmosphère palpable?
Vais-je être capable de faire passer le message?
Alors, lorsqu'au détour d'un mail, je découvre ce gentil mot d'encouragement, je ne peux
que vous en faire profiter...même si mes chevilles enflent!
"Souvenez vous, Madame, du Salon du livre de Soligny la Trappe au cours duquel je suis revenue pour acquérir votre ouvrage, interrompant votre repas ?
Je viens de terminer ce beau livre dans lequel j'ai retrouvé tout cet environnement qui a accompagné mon enfance. Plus âgée que vous de quelques années, le contexte reste le même, celui d'après guerre.Votre écriture est fluide, imagée, remplie de détails qui me font penser aussitôt aux scènes de la vie courante : les seaux de charbon que mon père remontait au 3ème étage pour alimenter la seule cuisinière de l'appartement, le vitrier avec son harnachement de vitres sur le dos, le rémouleur et sa carriole, le livreur de charbon et son percheron....Bref, je ne vais pas réécrire en moins bien votre oeuvre qui, je pense, est une autobiographie déguisée et qui se lit avec gourmandise et d'une traite.
Le lecteur va crescendo à la découverte de vos origines lesquelles vous font prendre une décision irrévocable mais combien courageuse !
Je hais le racisme et l'antisémitisme autant que l'injustice mais comment sortir de ce fatras de bêtises et d'ignorance humaines, quel que soit le lieu sur terre et quel que soit la religion ?
Votre éditeur avait bien raison de me vanter votre écriture que je commenterai au cours de la prochaine réunion de club de lecture auquel j'appartiens.
Merci. Avec mes meilleurs sentiments
Nicole"
Comme dirait La Grande Zaza, aux apparitions trop rares, à mon goût, il faut savoir accepter les remarques élogieuses sans fausse modestie!
Merci
Chantal