~~ Jean-Paul Rosart 15 septembre 23:55 J'ai fait ce que j'avais dit que je ferais : j'ai emmené votre concierge à Bruxelles (aller/retour en Thalys) et j'ai lu le "44". Déjà que le trajet Paris-Bruxelles et Bruxelles-Paris est très rapide, mais là, je n'ai pas vu le temps passer., Dès les premières pages, aromatisées de votre humour discret, je suis entré dans le roman. Faut dire que moi-même, fils de concierge dans le 16ème (sensiblement à cette époque), puis plus tard amené à participer à ces burlesques Assemblées générales de co-pros, je me suis retrouvé en terrain de connaissance. L'histoire est plaisante et l'intrigue bien menée. Et puis arrive le "cahier" de la -jusque là, énigmatique madame Mitois, la concierge bizarrement tombée dans l'escalier (un comble pour une concierge !)... Or, à partir de la lecture du cahier de la concierge, tout bascule. On aurait pu penser au début que ce ne serait qu'une suite plus ou moins simpliste en forme de puzzle pour mettre le lecteur sur la piste du ou de la véritable coupable - mais sans crier gare nous changeons alors totalement de dimension. A la limite, on ne se soucie plus de l'intrigue et de son dénouement. Nous sommes dans un autre roman. Le roman d'une époque troublée, meurtrie (dans tous les sens du terme) et pendant laquelle les bonnes et mauvaises consciences valsaient au rythme de l'occupant puis de ses libérateurs... L'auteure a signé là un ouvrage à l'origine probablement sans prétention mais beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. Le "journal" de madame Mitois, la concierge, est d'une très grande force. Il mériterai.t, à lui seul, un roman à part entière.
Le commentaire d'un lecteur rencontré au salon du livre de Saint Cyr sur Loire;
Cela réchauffe le cœur . La solitude est grande devant le clavier de l'ordinateur, alors savoir que quelque part, une personne a compris votre message, est encourageant.